Alan Froli , mis à jour
2. Sur la route : une Clio toujours perfectible…
La Clio restylée reconduit le quatre cylindres 1.6 essence atmosphérique à cycle Atkinson de 94 ch, aidé d'un moteur électrique de 49 ch et d'un alterno-démarreur servant de générateur de 24 ch. La boîte auto. à crabots est toujours de la partie avec quatre vitesses côté thermique, deux vitesses pour le moteur électrique. À allure cool, l'ensemble permet d'évoluer régulièrement sur quelques centaines de mètres en électrique. De quoi assurer une conduite zen en ville et sur départementales. Une fois en route, le moteur thermique se révèle silencieux et peu vibrant, tandis que les changements de vitesses se font en douceur et de manière quasi imperceptible.
Hélas, cela se gâte quand on est pressé ou quand on souhaite profiter de la cavalerie. Non seulement le moteur braille dans les tours mais la boîte tire long, insistant par exemple en troisième jusqu’à 130 km/h lors d'une insertion sur autoroute. Pire : chaque montée de rapport demande une petite seconde, donnant l'impression que l'auto déglutit, et cela également quand c'est le moteur électrique qui change de vitesse. De quoi porter préjudice aux performances, le 0 à 100 km/h n'étant pas tout à fait à la hauteur des 145 ch cumulés, malgré une poussée franche.
Malgré son déficit de 29 ch, la Yaris n'apparaît pas beaucoup moins vive. D'ailleurs, elle exécute le 0 à 100 km/h en 9s7, soit quasi aussi rapidement. Elle aussi permet d'évoluer souvent en électrique à basses vitesses. Une fois en mouvement, son trois cylindres se montre un peu plus sonore et vibrant à bas régime, mais braille moins que le quatre cylindres Renault une fois poussé dans ses retranchements. Par ailleurs, la transmission à variation continue se montre douce, réactive quand on écrase le champignon, et ne génère aucun temps mort lors des franches accélérations.
On apprécie également la Toyota pour son comportement routier dynamique, avec notamment des mouvements de caisse bien jugulés par la suspension affermie de cette finition GR Sport, même si la direction manque un peu de ressentis et de précision. Cela dit, la Clio se montre plus agile encore avec une direction plus précise, un train avant ultra-réactif et accrocheur, et des prises de roulis contenues, le tout en assurant une meilleure filtration que la Japonaise, toujours un peu sèche sur les bosses.
Sur la route | Renault Clio E-Tech Hybrid Esprit Alpine | Toyota Yaris Hybride 116h GR Sport |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 13,6 /20 | 13,1 /20 |
Sécurité | Renault Clio E-Tech Hybrid Esprit Alpine | Toyota Yaris Hybride 116h GR Sport |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14 /20 | 13,6 /20 |
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