2. Sur route : trop ferme
Le Stonic sera animé par trois moteurs, deux essences (1.4 100 ch et 1.0 T-GDi 120 ch, qui représenteront probablement la majorité des ventes) et un diesel, le 1.6 CRDi 110 ch. Tous sont couplés exclusivement pour l’instant à des boîtes mécaniques mais une transmission double embrayage à 7 rapports sera introduite en 2018. Nous avons testé le diesel, une motorisation bien connue et présente sur de nombreux modèles de la marque. Avec ses 260 Nm de couple, le quatre cylindres anime sans problème le Stonic avec des reprises assez énergiques. Malheureusement, l’agrément n’est pas vraiment au rendez-vous en raison d’une certaine rugosité qui s’ajoute à une sonorité trop envahissante, notamment lors des phases d’accélération. En revanche, il s’avère sobre avec une moyenne enregistrée de 6,2 litres/100 km.
Conçu sur la même plate-forme que la dernière Rio, étonnamment, le Stonic ne la partage pas avec son cousin le Hyundai Kona qui apparaîtra fin octobre. Dès l’installation à son bord, on se rend compte que Kia a choisi un parti-pris bien différent de la concurrence : ici pas de position surélevée. Celle du Stonic est presque semblable à celle de la Rio donc basse. Kia prend là un risque car la position haute est souvent très appréciée de la clientèle. À l’inverse, cela réjouira ceux qui aiment conduire près du sol.Malgré une conduite très proche de celle d’une berline, le Stonic bénéficie toutefois d’une garde au sol surélevée. Malgré cela, les mouvements de caisse sont bien maîtrisés, la direction plutôt précise. Si la conduite du Stonic est agréable, elle est toutefois en deçà des références du segment comme par exemple un Peugeot 2008. Finalement, son principal point noir concerne le confort. L’amortissement est vraiment trop ferme, notamment avec les jantes 17 pouces. Dommage. Cela entache vraiment l’agrément au quotidien.
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