2. Sur route : un seul défaut : le moteur.
Une compacte essence de 110 ch disposant d’une boîte automatique et de 4 roues motrices. Pas de doute, l’offre de Subaru est bien unique sur le marché. Le constructeur japonais est resté fidèle à l’architecture boxer à savoir qu'il s’agit toujours d’un 4 cylindres à plat.
Peu répandue – seuls Subaru et Porsche ont y recours - cette technologie a l’avantage de rabaisser le centre de gravité. A la conduite, cela signifie que cette Impreza arrive parfaitement à contenir les mouvements de caisse et le roulis afin de garantir une excellente tenue de route tout en conservant un bon confort. Des caractéristiques habituelles chez Subaru. Ces qualités du châssis et ce comportement mêlant dynamisme et agrément est également renforcé par les quatre roues motrices, spécialité de Subaru. Dans ces conditions, on ne peut que regretter le fait de ne pas avoir un moteur plus puissant. Certes, 114 ch est une puissance commune dans la catégorie des compactes – c’est d’ailleurs l’une des plus vendues – mais les autres disposent généralement de moteurs turbocompressés alors que la Subaru doit composer avec un quatre cylindres atmosphérique. Un choix qui a des conséquences directes sur le couple. Ainsi, notre Impreza doit se contenter de 150 Nm contre 200 Nm pour une Audi A3 Sportback 1.0 TFSI 115 ch ou même 260 Nm pour une Mercedes Classe A180. Résultat, la japonaise abandonne près de 2 secondes sur le 0 à 100 km/h par rapport à ses rivales allemandes. Une situation due également en partie à la boîte CVT. Certes, celle-ci est très loin d’être la plus mauvaise du marché mais on retrouve, malheureusement, les défauts chroniques de ce type de boîte avec quelques lenteurs de fonctionnement et surtout un temps de passage de rapport long qui donne l’impression que la boîte patine. Dommage donc que Subaru n’ait pas développé une boîte à double embrayage, exempte de ce type de problèmes. Le groupe motopropulseur nous laisse donc une impression mitigée. Et le côté économique n’arrange en rien les affaires car nous avons relevé une moyenne de 8,5/9 litres durant notre essai.
Tout cela est d’autant plus regrettable vu la qualité du châssis. Que du bon dans ce domaine. Pas de doute, la transmission intégrale, Subaru sait faire et bien faire. Mais ce n’est pas tout. Grâce à un moteur à plat et à un centre de gravité déjà bas, mais encore rabaissé par rapport à la précédente génération, la nouvelle Impreza est un exemple de tenue de caisse. Aucun mouvement, pas de roulis. Une direction précise. Bref, Subaru coche toutes les bonnes cases.
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