2. Suzuki S-Cross (2022) - Sur route : plus 4x4 que SUV

La mécanique est la même que pour celle de son ancêtre. Il faudra se contenter d’un seul moteur. Un 4-cylindres essence suralimenté de 130 ch associé à une micro-hybridation 48V qui a pour but de soulager les efforts sur les phases de démarrage avec l’aide d’un petit moteur électrique pour ainsi abaisser les consommations et les taux de CO2. Cet attelage s’avère compétent en la matière puisqu’il limite les rejets à 139 g/km et le malus à 280 € au maximum (sur la version haut de gamme 4 roues motrices). D’ici la fin de l’année, une motorisation full hybride développée par Suzuki et équipée d’une boîte robotisée à simple embrayage viendra renforcer l’offre.

Ce 1.4 testé aujourd'hui offre des performances correctes. Il est souple en ville, donne suffisamment de répondant pour ne pas sortir les rames au moment de dépasser et affiche une consommation moyenne honnête aux alentours de 6 l/100 km. Tout cela est dû à son pois contenu. Suzuki est parvenue à le limiter à environ 1 300 kg. Mais la vraie valeur ajoutée du S-cross par rapport à la concurrence, c’est sa transmission intégrale. Une rareté aujourd’hui sur le marché. Cette dernière est d’une efficacité redoutable. Durant notre essai sur les routes enneigées de Megève nous avons pu constater l’excellente motricité du système Allgrip.

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A plusieurs modes de conduite (Auto, Sport, Snow), il offre aussi la possibilité de bloquer le différentiel central et ainsi répartir équitablement à hauteur de 50/50, le couple entre les deux essieux. Un atout qui permet au S-Cross de circuler sur des terrains abimés ou lorsqu’il neige (à condition d’être correctement chaussé), pendant que la concurrence, elle, reste à quai.

Polyvalent le nouveau S-Cross l’est assurément. Confortable, un peu moins en raison de sièges à l'assise ferme, d'un amortissement peu indulgent et d'une insonorisation médiocre. La tenue de routes est certes rassurante mais ces défauts pénalisent l'agrément de conduite sur les grands axes. Sur l'asphalte le japonais joue une division en dessous par rapport à des concurrents comme le Peugeot 2008 ou le Renault Captur, vendus au même prix. 

Toutefois, il offre un bon niveau de sécurité active et de nombreuses aides à la conduite avec par exemple un régulateur de vitesse adaptatif, une caméra 360°, l’alerte de franchissement de ligne, la correction de trajectoire, la surveillance des angles morts ou la détection de trafic arrière.