
La Chine va forcer les constructeurs à collecter et recycler les batteries usagées des voitures électriques. Une nécessité écologique, qui pourrait permettre de sauvegarder des emplois si on en faisait de même en France.
La Chine va forcer les constructeurs à collecter et recycler les batteries usagées des voitures électriques. Une nécessité écologique, qui pourrait permettre de sauvegarder des emplois si on en faisait de même en France.
Le milliardaire chinois Li Shufu, qui est aussi le président de Geely, a donc amassé discrètement une participation de 9,69 % dans Daimler, devenant ainsi le premier actionnaire de l’enseigne qui est aussi une icône en Allemagne. Si, dans un premier temps, Berlin n’a pas vu le coup venir, dans un second temps, le gouvernement d’outre-Rhin tente de recouvrer ses esprits. Mais le Chinois poursuit sa manœuvre, avec, pour conséquence collatérale, Volvo…
Au lendemain de la prise de pouvoir capitalistique chinoise au sein de l’institution automobile et industrielle Daimler, aurait-on la gueule de bois en Allemagne ? Visiblement, le coup n’était pas préparé puisque, ce lundi, c’est la ministre de l’Économie Brigitte Zypries qui est montée au créneau sur un sujet qui, visiblement, l’inquiète. Mais c’est tout de même un peu tard…
Les annonces tombent en ce moment du côté du groupe automobile Daimler. Des informations qui tournent cependant autour des deux mêmes thèmes : la Chine et l’électrification de la gamme. Cette dernière sortie fait d’ailleurs la synthèse des deux. En effet, le groupe automobile allemand Daimler et le constructeur chinois BAIC vont investir 1,5 milliard d'euros dans une usine de véhicules Mercedes-Benz en Chine afin de booster la production de voitures électriques.
La rumeur courait depuis déjà plusieurs semaines et elle s’est concrétisée en nouvelle officielle : le groupe Daimler, qui a notamment dans son giron de Mercedes-Benz et Smart, a maintenant un Chinois comme actionnaire principal de ses activités. Ce dernier supplante de fonds public koweïtien qui jouait jusque-là ce rôle. Une nouvelle démonstration de l’inexorable montée en puissance de la Chine dans le monde automobile.
C’est une nouvelle qui pourrait provoquer un pic de tension chez ceux qui nous préviennent que la course à l’électrification des gammes fera disjoncter l’industrie européenne de l’automobile. Ceci au profit de la Chine, très au courant de l’opportunité qui s’offre à elle : elle est le premier marché mondial, et elle a de quoi imposer son rythme et ses conditions. De quoi s’agit-il ? Mini avait confirmé la construction d’une voiture électrique en Europe. Elle était promise pour être assemblée en Angleterre, et attendue en 2019. Sans doute. Mais voilà que l’on apprend que BMW envisage de lancer la production d’une Mini électrique en Chine…
Le groupe français PSA cherche sa voie en Chine. Ses ventes ne décollent pas à la différence de ses investissements puisque les tricolores se sont donné les moyens d’être des acteurs majeurs dans le service après-vente en prenant le contrôle d’une enseigne locale spécialisée dans la pièce détachée. Pour autant, il faut parer au quotidien et même si le succès commercial se fait attendre, ce qui a été vendu doit être suivi, et rappelé à l’occasion lorsque des problèmes se présentent…
Le groupe automobile PSA Peugeot Citroën a du mal à vendre ses voitures en Chine. Alors il a décidé de devenir un des leaders de… l’après-vente ! Une stratégie décalée qui fait des troupes de Carlos Tavares un des incontournables parmi les distributeurs chinois de pièces de rechange automobiles. En prenant le contrôle de Jian Xin, PSA s’ouvre une voie de développement dans un secteur où la Chine sera à nouveau leader.
La raison du plus fort n’est peut-être pas la meilleure disait la fable, mais notre époque aurait pourtant tendance à démontrer le contraire. Prenez le cas de la Chine, premier marché mondial de l’automobile. Lorsqu’elle tousse, c’est tout un univers œuvrant pour la voiture qui s’enrhume. C’est même plus que ça, et c’est toujours inquiétant. Démonstration avec Mercedes qui se perd en courbettes et excuses devant les caciques de l’empire du milieu, courroucés d’avoir vu sur un réseau social qui n'est même pas accessivble à son peuple pour cause de censure, une allusion au dalaï lama…
Jun Seki, responsable de Nissan pour la Chine avait un je-ne-sais-quoi de conquérant lorsqu’il a annoncé la feuille de route de la marque japonaise pour ce premier marché mondial. Dominé par General Motors et Volkswagen depuis près de 20 ans, l’empire du milieu de l’automobile risque de connaître un bouleversement d’ici cinq ans avec une marque Nissan Motor qui annonce un investissement de 7,65 milliards d'euros pour s’ancrer comme un des trois constructeurs principaux du pays. Une offensive tous azimuts qui va de la voiture bon marché jusqu’à l’électrique.
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