Qui de l’homme ou de la femme est le plus un danger sur la route ? En voilà une question ancestrale qui a su alimenter les conversations et les sous-entendus. Il en est même ressorti des expressions populaires pas vraiment à l’avantage du sexe dit faible. Quelle est la situation en 2016 ? C'est ce qu'a voulu savoir Minute-Auto.fr en sondant les habitudes des hommes et des femmes derrière un volant au cours des douze derniers mois.
L’assurance automobile : voilà un thème qui, souvent, suscite passion, critique et désillusion lorsqu’il alimente la conversation du quotidien. Les noms d’oiseau finissent par fuser avec des rimes bien senties du genre « assureur voleur ». Mais dans l’intimité de chaque automobiliste, quel est exactement le sentiment ? Un sondage a décidé de répondre à cette question. Pour livrer une réponse étonnante.
Il va bien falloir s’y résigner : la voiture de demain ne sera plus cette complice docile menée au doigt et à l’œil, témoin muette de vos pulsions les plus secrètes. D’abord, elle ne vous laissera plus la conduire. Mais en attendant l’aliénation complète, ladite automobile se fait juge de votre comportement, vous positionne dans l’espace et le temps pour mieux moucharder au premier demandeur venu. Enfin presque. Parmi eux, les assureurs, qui jurent que c’est pour le bien de vos cotisations.
Lors de sa dernière intervention, la ministre de l’Écologie ne s’est pas contentée de crier haro sur le diesel. Le gas-oil n’est plus en odeur de sainteté et la fiscalité à son endroit va changer, s’ajoutant ainsi à un dispositif qui l’emmure dans une réglementation de plus en plus restrictive. La fin de son règne sur le marché est annoncée, mais la relève arrive.
Lorsque l’on parle de pollution liée à l’automobile, on se focalise sur une qualité de l’air respirable à l’extérieur d’une voiture vouée aux gémonies. Son conducteur y compris. L’association 40 millions d’automobilistes a voulu élargir le débat en signalant que le même automobiliste était aussi une victime d’un air vicié. Y compris dans un habitacle où l’on estime que les concentrations de polluants sont quatre à six fois plus élevées que dans la rue.
Le soleil revient et les soldes s’installent. De quoi retrouver le moral. Mais ne vous enflammez pas trop, surtout si la révision de votre voiture est proche. L’automobile est décidément une vache à lait. Vous payez des taxes lorsque vous faites le plein et à présent vous allez aussi être mis à contribution au moment de la vidange du véhicule. De l’huile pour mettre du beurre dans les épinards de l’État avec une nouvelle taxe. Qui s’ajoute à une autre déjà existante…
C’est une étude lancée par le Syndicat des Équipements de la Route afin de comprendre et d’analyser la perception qu’ont les maires des problèmes de sécurité routière en liaison avec l'entretien du réseau. Au vu de l’identité du commanditaire, on se dit que l’on va retrouver une tribune contre le désengagement d’un État qui s’en remet aux collectivités locales pour l’entretien des routes. Un but effectivement atteint. Mais on y apprend tout de même certaines choses alors que les maires sont en première ligne en cas d’accident.
Un peu de pragmatisme dans un monde de démagogie. Voilà comment on pourrait aborder ce rapport venu du Sénat qui est la conclusion d'un groupe de travail "mobilité et transports" de sa Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable. Au terme de ce document, la chambre haute recommande la neutralité technologique au Parlement lorsqu'il légifère pour diminuer les émissions de CO2 de l'automobile. Et donc de cesser la cabale contre le diesel.
C’est une affaire judiciaire qui fait froid dans le dos. Et qui interroge à nouveau sur les coulisses de l’automobile, celles qui concernent le marché de l’occasion et le métier d’expert. Mis en cause pour des faits d’homicide involontaire, après un accident mortel, un automobiliste s’est vu mis hors de cause. L'enquête avait démontré que le mis en cause avait été victime d'une escroquerie montée par des experts automobiles de mèche avec des garagistes véreux.
C’est un phénomène qui ne désemplit pas, bien au contraire. Celui-là est la non-assurance qui, par ailleurs, coûte à la collectivité dont une partie des cotisations abondent Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de Dommages (FGAO). Ce dernier a livré son rapport sur le sujet. Et il n’est pas rassurant.