L'organisme allemand de protection de l'environnement vient d'annoncer avoir noté des résultats très mauvais sur des diesels pourtant labellisés Euro 6, avec des émissions d'oxydes d'azote cinq fois supérieures à la limite imposée la norme Euro 6.
Le Salon de Shanghai bat son plein dans une Chine qui se réjouit d’être le premier marché automobile du monde tout en s’inquiétant de la pollution que ce statut engendre dans ses villes. Un casse-tête chinois que l’équipementier français Valeo se propose de résoudre en partie en proposant un filtre à particule que l’on peut carrément qualifier d’intelligent.
Les dos d'âne sont accusés de renforcer la pollution en ville, en forçant les conducteurs à ralentir puis accélérer. De l'autre côté de la Manche, on songe donc à les faire disparaître.
La Commission européenne n'a finalement pas retenu le texte visant à instaurer une "agence européenne" de surveillance des organismes d'homologation de chaque pays. Cela laisse donc toujours une porte ouverte aux constructeurs pour optimiser au maximum les résultats, quite, parfois ,à flirter avec la triche.
En plus du péage urbain en vigueur depuis plus de dix ans, la capitale britannique va instaurer une taxe dédiée aux voitures anciennes dès septembre prochain. Elle sera rendue encore plus contraignante en 2019.
Avec son amende payée de 23 milliards de dollars et sa reconnaissance de culpabilité, on aurait pu penser que Volkswagen en avait enfin fini avec son « dieselgate » aux États-Unis. Le règlement des différentes plaintes liées à l’utilisation sur certaines de ses voitures de logiciels destinés à déjouer les tests d’émissions polluantes était lancé. Et ses voitures viciées mais remises aux normes en attente sur un parking depuis 2015 allaient pouvoir être enfin écoulées. Fin de l’histoire ? Non.
Les émissions polluantes dans le domaine automobile sont une affaire sérieuse depuis que Volkswagen a été pris les doigts dans le boîtier électronique Bosch, pour rendre ses moteurs diesels vertueux. Un terme depuis est né, celui de « Dieselgate ». Mais qui n’est plus le seul apanage de la marque allemande. On sait depuis que ses concurrents ne sont pas moins irréprochables sur le sujet. Mais il en est particulièrement un qui agace de l’autre côté du Rhin. Et ça peut même tourner à tout moment à l’incident diplomatique.
C’est le miracle parisien, comme un tour de magie, issu tout de même d’un tour de force politique. Mais à la veille d’une inauguration d’un « Parc des Rives de Seine », qui qualifiera ce que l’on identifiait avant comme les berges de Seine, l’annonce est très opportune. Voilà que l’on nous ressert le bien-fondé d’une piétonnisation des voies de la capitale, à l’aune d’un résultat distillé par ses instigateurs : la mairie de Paris.
C’est un quitus pour un retour à la normalité, un rabibochage après une fâcherie légitime des autorités américaines à l’égard du groupe Volkswagen. En cause, cette manipulation sur les moteurs diesels au moyen d’un boîtier électronique faussant les résultats des normes antipollution. Les modèles concernés n’avaient plus droit de cité. Les voici revenus en odeur de sainteté.
En compagnie des maires de Londres et Séoul, Anne Hidalgo a annoncé la création d'un système de notation des véhicules en fonction de leur niveau de pollution, mesuré par un organisme indépendant en conditions réelles d'utilisation.