La Commission européenne n'a finalement pas retenu le texte visant à instaurer une "agence européenne" de surveillance des organismes d'homologation de chaque pays. Cela laisse donc toujours une porte ouverte aux constructeurs pour optimiser au maximum les résultats, quite, parfois ,à flirter avec la triche.
En plus du péage urbain en vigueur depuis plus de dix ans, la capitale britannique va instaurer une taxe dédiée aux voitures anciennes dès septembre prochain. Elle sera rendue encore plus contraignante en 2019.
Avec son amende payée de 23 milliards de dollars et sa reconnaissance de culpabilité, on aurait pu penser que Volkswagen en avait enfin fini avec son « dieselgate » aux États-Unis. Le règlement des différentes plaintes liées à l’utilisation sur certaines de ses voitures de logiciels destinés à déjouer les tests d’émissions polluantes était lancé. Et ses voitures viciées mais remises aux normes en attente sur un parking depuis 2015 allaient pouvoir être enfin écoulées. Fin de l’histoire ? Non.
Les émissions polluantes dans le domaine automobile sont une affaire sérieuse depuis que Volkswagen a été pris les doigts dans le boîtier électronique Bosch, pour rendre ses moteurs diesels vertueux. Un terme depuis est né, celui de « Dieselgate ». Mais qui n’est plus le seul apanage de la marque allemande. On sait depuis que ses concurrents ne sont pas moins irréprochables sur le sujet. Mais il en est particulièrement un qui agace de l’autre côté du Rhin. Et ça peut même tourner à tout moment à l’incident diplomatique.
C’est le miracle parisien, comme un tour de magie, issu tout de même d’un tour de force politique. Mais à la veille d’une inauguration d’un « Parc des Rives de Seine », qui qualifiera ce que l’on identifiait avant comme les berges de Seine, l’annonce est très opportune. Voilà que l’on nous ressert le bien-fondé d’une piétonnisation des voies de la capitale, à l’aune d’un résultat distillé par ses instigateurs : la mairie de Paris.
C’est un quitus pour un retour à la normalité, un rabibochage après une fâcherie légitime des autorités américaines à l’égard du groupe Volkswagen. En cause, cette manipulation sur les moteurs diesels au moyen d’un boîtier électronique faussant les résultats des normes antipollution. Les modèles concernés n’avaient plus droit de cité. Les voici revenus en odeur de sainteté.
En compagnie des maires de Londres et Séoul, Anne Hidalgo a annoncé la création d'un système de notation des véhicules en fonction de leur niveau de pollution, mesuré par un organisme indépendant en conditions réelles d'utilisation.
Sondage - Hors CO2, accordez-vous de l'importance aux niveaux d'émissions polluantes des voitures ? (résultats)
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Les récentes révélations concernant Renault mettent à nouveau dans l'actualité les rejets de nos autos. La pollution automobile est un sujet qui fait réagir… mais a-t-elle vraiment un impact sur les ventes ?
Opel y a échappé en début de semaine pendant que Renault était visé dès la semaine passée. Cette fois, c’est Fiat qui va connaître la procédure judiciaire en France. Les conséquences, une fois encore, d’un « dieselgate » commencé par Volkswagen. Et poursuivi par d’autres. Par qui ? C’est justement ce que cherchera à savoir cette information judiciaire ouverte par le parquet de Paris.
Après l'avalanche de nouveautés dévoilées à Genève, retour à une semaine d'actualité plus conventionnelle ! Les derniers jours ont notamment été marqués par les révélations sur des soupçons de fraude chez Renault.