Nous en sommes dans une période clé pour l'industrie automobile puisqu'entre les décisions prises par la ministre de l'Ecologie, la taxe carbone qui va nettement augmenter et le climat anti-diesel lancé depuis plusieurs mois, le transport routier est au centre de l'attention. Pourtant, il est largement moins pollueur que le transport maritime, responsable selon une étude allemande de 60 000 morts par an. Et le pire, c'est que le fioul lourd utilisé par les bateaux n'est pas taxé, contrairement aux carburants utilisés sur la route.
La pollution de l'air coûte plus de 100 milliards par an à la France. Telle est la principale conclusion du rapport établi par une commission d'enquête sénatoriale rendu public ce mercredi. Une évaluation qui intègre à la fois les conséquences sur la santé, les bâtiments, la biodiversité et l'agriculture. Bien sûr, les transports font partie du problème. Mais les sénateurs ont des solutions...
L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (Ademe) est claire : les Français achètent de plus en plus de véhicules "peu polluants". En 2014, les autos rejetant moins de 100 grammes de CO2 ont représenté 26,3 % du marché, soit 2 fois plus qu'en 2012.
Il semblerait que le seuil de tolérance ait été atteint chez les constructeurs automobiles mis sur la sellette des politiques soucieuses de la protection de l'environnement. En cause, cette stigmatisation d'un diesel qui reste économiquement
Si la part des motorisations diesel dans les ventes de voitures neuves baisse en France, il en va bien différemment dans de nombreux pays d’Europe. Et dans le monde, la tendance est à la hausse.
Ne crions pas victoire pour autant. Car d’une part ce n’est pas pour tout de suite tout de suite… Et que d’autre part cela ne concernerait pour le moment que les oxydes d’azote (Nox). Mais la machine est désormais en route, au niveau européen, et Bruxelles en a déjà validé la procédure de test.
Les amendements apportés à la loi sur la transition énergétique n'ont pas tous été validés en commission paritaire, ce qui oblige la loi à repasser devant l'assemblée nationale pour une seconde lecture. Dans les faits, il y a en tout cas un bout qui devrait passer : le contrôle technique « pollution » obligatoire tous les ans à partir de la 5e année.
La désindustrialisation a ses exceptions. J'ai entendu parler d'une nouvelle usine automobile, à Donzère, dans la Drome. Elle emploie une cinquantaine de salariés et cinq mille voitures en sont sorties l'an passé. Quel constructeur ? Ben, aucun…
Les 4x4 sont ils vraiment des scandales écologiques roulants ?
La Chine est essentielle pour le marché automobile de la planète. C'est le poumon de l'industrie spécialisée dans la voiture et tant pris pour les poumons de Chinois. Il est loin le temps où les disciples du grand timonier roulaient pour la petite reine. Maintenant, l'automobile est roi. Et les chiffres donnent le tournis. Ainsi, à la fin de 2014, le parc automobile chinois s’est établi à 264 millions de véhicules.