C'est la seconde manche à Monza, Biaggi, vainqueur de la première manche, prend un départ canon, profitant ainsi de sa place en pole position. Le premier tour est marqué par un accrochage entre 3 pilotes, James Toseland sur sa Yamaha Sterilgarda, Jonathan Rea de chez Ten Kate Honda et Ruben Xaus avec BMW Motorrad.
Monza est toujours un rendez vous particulier pour le Superbike. Max Biaggi, auteur de la pôle est sur la grille à coté de Crutchlow, Fabrizio et Rea. Au départ de la première course, Max Biaggi, dans son jardin, prend la tête des opérations.
C'était la position de pointe à décrocher et la mission a été accomplie. A Monza l'Italien Max Biaggi a mené sa machine transalpine soutenue par la compagnie aérienne nationale au sommet de la grille de départ du mondial Superbike. Et pour l'occasion, Aprilia et son pilote célèbrent la première pole de la RSV4 depuis son engagement dans le milieu.
A 203,653 de moyenne, Max Biaggi a conquis la Superpole mise en jeu à Monza pour le mondial Superbike. Aprilia a donc fait l'essentiel devant son public mais ce n'est pas du compatriote Ducati qu'est venu cette fois le danger, mais de la Yamaha de Crutchlow.
Elle est considérée comme la moto la plus rapide en pointe du plateau du mondial Superbike et on l'attendait au tournant à Monza. Ou tout du moins au détour de la parabolique. L'Aprilia RSV4 n'a pas déçu en la matière et dès la première séance libre, elle a mis un point d'honneur à asseoir sa réputation en fixant sa V-Max à 326,9 km/h.
Monza est connu pour être une piste qui fait la part belle aux mécaniques qui respirent. A ce titre, Aprilia est reconnue comme être la mieux dotée du plateau avec une RSV4 dominante en matière de vitesse de pointe.
En attendant la version route d'une RSV4 décorée à la façon de la Superbike de Max Biaggi, opus qui n'est pour l'instant que subodoré, la bombe de Noale se prépare à s'offrir en version course pour ceux qui voudraient se l'approprier pour un championnat ou le plaisir du circuit.
C'est relativement content que Max Biaggi quitte Assen, rendez-vous du mondial où il a été pourtant relativement discret pour ce qui est de la performance pure. Après la double victoire de Portimao et les deux podiums de Valence, on s'attendait à voir un Empereur Romain tout aussi conquérant en terre batave.
Depuis qu'il a posé les roues de sa RSV4 sur le nouveau tracé d'Assen, Max Biaggi n'est pas à son aise. Un constat qui prend d'autant plus de relief que son équipier Leon Camier est en revanche tout feu tout flamme, au point qu'il se retrouve ce soir à commander une seconde ligne potentiellement synonyme de possible podium demain, à l'issue des deux courses.
Pour un prétendant à la couronne mondiale, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas pris le meilleur départ qui soit. Déjà auteur d'une double victoire cette saison et venu de Valence avec deux podiums dans sa besace, Max Biaggi compte bien, à Assen, poursuivre cette pente ascendante et grignoter les dix huit points qui le séparent du leader du championnat Leon Haslam.
SPONSORISE
