La semaine prochaine, sous la neige qui a recouvert l'incontournable station de ski de Madonna Di Campiglio, aura lieu la traditionnelle manifestation baptisée Wrooom.
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Pour le moment ce n'est qu'une vue de l'esprit mais la machine est en marche. C'est sous ces nouvelles latitudes que s'est déplacé le centre économique de notre monde et c'est donc vers ces dernières que les intérêts s'y installent. Les sports-mécaniques sont immanquablement à l'unisson et le Moto GP ne peut pas manquer ce train historique.
La compétition est décidément féroce en Moto GP et ce à tous les étages. Prenez le cas des combinaisons. Jorge Lorenzo, pour couper totalement les liens avec son aîné Valentino Rossi qu'il a fait exiler de Yamaha vers Ducati, s'apprête à revêtir le cuir d'Alpinestars après s'être recouvert pendant de nombreuses saisons de produits Dainese.
Chez le nouveau champion du monde du Moto GP, tout est dans le symbole. Martial à souhait, le bretteur du bitume a choisi le Spartiate comme symbole sur son heaume et à chaque fois qu'il gagne il annexe le territoire en plantant de manière ostentatoire son oriflamme.
Valentino Rossi est parti de chez Yamaha et l'année 2010 bel et bien achevée, les derniers vestiges de la présence du Doctor dans le paddock des trois diapasons peuvent être décrochés.
Avec l'équipementier Dainese depuis qu'il est entré en 250cc, le Champion du Monde de Moto GP Jorge Lorenzo penserait sérieusement à changer la marque de son cuir, pour épouser la cause d'Alpinestars.
Honda a démontré dans une vidéo tournée à Sugo qu'il avait déjà sa moto, mais c'est maintenant au tour de KTM de prouver tout son intérêt pour un futur Moto 3 qui prendra la place du GP125 dès la fin de la campagne 2011.
C'est le genre de titre dont les pilotes se passeraient volontiers, mais les confrères espagnols as. com ont décidé de prendre leur calculette pour ne pas le laisser orphelin au moment de boucler l'année.
Avant de faire le grand saut dans l'année 2011, voici une esquisse de ce que votre humble serviteur a aperçu durant une saison de Grand Prix en 2010. Point ici de rétrospective proprement dite mais plutôt des sentiments très subjectifs, qui n'ont guère la prétentieuse ambition de l'exhaustivité des éléments qui ont marqué cet exercice de l'élite.
Les temps sont décidément bien difficiles. A moins qu'en plus de la conjoncture, il y ait aussi les carences d'une politique générale au sein d'un Moto GP qui constate, en ce jour de Noël, que les cadeaux ne tombent pas du ciel.