
Après la République Tchèque il y a quinze jours, c'est au tour des États-Unis de recevoir les pilotes du Championnat du Monde vitesse. Une fois de plus, les Espagnols ont survolés les débats dans les trois catégories.
Après la République Tchèque il y a quinze jours, c'est au tour des États-Unis de recevoir les pilotes du Championnat du Monde vitesse. Une fois de plus, les Espagnols ont survolés les débats dans les trois catégories.
Avant même que le meeting d'Indianapolis ne commence, Dani Pedrosa avait déclaré qu'il y souhaitait terminer un travail inachevé depuis l'an dernier, à cause d'une chute. Parole tenue puisque l'Espagnol du HRC a remporté aux Etats-Unis sans coup férir sa onzième épreuve dans la catégorie reine, après avoir laissé seulement pour quelques tours à Ben Spies, l'illusion d'une possible victoire.
Dominé hier lors de la qualification pour le gain de la position de pointe par son futur équipier chez Yamaha Ben Spies, Jorge Lorenzo a repris les commandes du Moto GP à l'issue de la séance de réchauffement du Grand Prix des Etats Unis de la catégorie reine.
S'il en est un qui est prêt à tirer les marrons du feu de ce Grand Prix des Etats-Unis que la piste d'Indy rend indécis, c'est bien Dani. Le pilote du HRC a certes marqué le pas lorsqu'il a fallu chasser le chrono sur un tour, mais sa régularité et sa vélocité affichées en configuration course font de lui l'un des favoris à une victoire américaine qui aurait pu être sienne il y a un an.
C'est un Casey Stoner particulièrement énervé après le monde entier qui a terminé une qualification à Indianapolis qui ne lui a pas apporté ce qu'il attendait. Dominateur lors des séances libres, l'Australien n'a pas fait illusion lorsque la chasse à la position de pointe a été ouverte.
Nul doute que Valentino Rossi se souviendra de cette saison 2010. Une campagne qui lui aura fait connaître sa première grave blessure, l'éclosion d'un équipier en mesure de lui faire de l'ombre, la fin d'une époque avec Yamaha et la difficulté de revenir au sommet.
Être battu par un futur équipier qui, sur le papier, n'a pas encore sa moto d'usine, n'est pas le genre d'impression qu'aime laisser un Jorge Lorenzo plus combattif que jamais. Et pourtant, à l'issue de la qualification du Grand Prix des Etats-Unis, c'est bien l'idée maitresse qui se dégageait à la lecture d'une grille de départ commandée par le local l'étape Ben Spies.
Jusque là, il avait du mal avec les dernières minutes d'une qualification à passer avec les pneus tendres. Excellant dans les phases de fin de course avec des gommes usées, c'était une corde qui manquait encore à son arc et d'aucuns commençaient déjà à parler du symptôme du pilote formé en Superbike et qui subit, une fois en Moto GP, le supplice de Tantale.
Randy De Puniet aura bien essayé mais force est de constater qu'il n'y est pas arrivé. Diminué physiquement et en proie à des soucis d'adhérence sur une piste particulièrement piègeuse et qui plus est jugée dangereuse par notre Français convalescent, le pilote LCR n'a rien pu faire pour éviter la cuillère de bois à l'issue de la qualification.
Cela devait être une formalité et pourtant la confirmation du prolongement du contrat de Nicky Hayden chez les rouges s'est fait quelque peu attendre. Certes, Indianapolis était l'opportunité idéale pour mettre en lumière la fidélité du Kid du Kentucky, mais en coulisse, il ressort que l'on a tergiversé sur le fait de prolonger l'aventure de un ou deux ans.
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