Le Grand Prix du Portugal laissera des traces dans certains organismes tandis que d'autres pilotes ont eu maille à partir avec leur machine. Côté blessures, on déplore certes un genou toujours mal en point pour notre Randy De Puniet, mais on craint aussi une une petite fêlure sur le côté droit d'une vertèbre pour un Hector Barbera qui a pratiquement suivi Marco Simoncelli dans une violente cabriole dès le départ donné.
Toute l'actualité Rossi
On a eu le conflit Valentino Rossi et Max Biaggi et il semblerait que cette fois on puisse officialiser la guerre entre le même Rossi et Casey Stoner. Le feu couvé depuis un petit moment et c'est le Grand Prix sous la pluie de Jerez qui a été la goutte qui a fait déborder le vase.
Le fait de course est encore dans toutes les mémoires. Dans le premier tiers d'un Grand Prix d'Espagne disputé sur la piste humide de Jerez, Valentino Rossi sonnait la charge et remontait jusqu'à la tête de la course avec sa Ducati.
Avec une Ducati, que peut espérer Valentino Rossi sur le tracé d'Estoril ? Si l'on se fie aux statistiques de la marque sur ce circuit, sans doute pas grand chose. Jamais, en effet, une moto de Borgo Panigale ne s'est imposée en Grand Prix sur le site lusitanien.
Il arrive sur son terrain favori en leader du championnat après avoir triomphé sous la pluie d'un tracé de Jerez qui, a contrario, ne l'avait jusque là pas vraiment favorisé. Mais Estoril, Jorge Lorenzo connait. Jugez-en: en trois ans, trois positions de pointe et trois victoires !
Ducati ne lâche pas l'affaire sur sa GP11 qu'il faut modeler selon les indications données par Valentino Rossi. Les rouges sont donc actuellement à pied d'oeuvre sur le tracé du Mugello pour valider sur la piste les modifications apportées sur la dernière née des Desmosedici.
Moto GP - Jeremy Burgess : "Je voudrais qu’à la fin de la saison, la GP11 ait complètement changé."
39
Jerry Burgess est l'homme stratégique de la carrière de Valentino Rossi. Partout, dans son périple dans la catégorie reine, il l'a suivi, relevé avec lui tous les défis, en imposant une méthode de travail et une conception de la moto qu'il faut à présent faire partager à Ducati.
Est-ce parce qu'il s'est fait bien trop d'ennemis en jouant les étourdis sur la piste en Superbike, et ce jusqu'à agacer son propre équipier, ou est-ce un miracle distillé par la bonne ville de Rome d'où il est originaire, ce qui lui vaut le surnom d'Empereur ? .
Les journées ne sont plus assez longues pour des troupes Ducati stakhanovistes qui travaillent sur une future GP12 déjà bien en place et sur les défauts d'une GP11 stigmatisée par la brillante recrue à qui tout est donné, Valentino Rossi.
Les anciens des Grands Prix sont décidément impitoyables. Ayant des avis sur tout et surtout des avis que leur gloire acquise pour la postérité frappe du sceau de l'autorité, ils ne sont pas inactifs en coulisse où ils font partager leur expérience et entretiennent leur passion toujours brûlante.