2. Toyota Corolla hybride (2023) - Sur la route : travail de fond pour l'hybride

La cinquième génération de motorisation hybride, non rechargeable, se compose toujours d’un moteur atmosphérique doté d'un cycle de combustion Atkinson associé une batterie lithium-ion dont la capacité n’a pas évolué (0,8 kWh utile). Ses dimensions et son poids, en revanche oui, ce qui permet en parallèle d’améliorer le refroidissement.  En parallèle Toyota a boosté la puissance du moteur électrique à 94 ch (+23 ch) pour le 1.8, et 111 ch (+ 4 ch) pour le 2.0. Les puissances totales grimpent donc respectivement à 140 ch pour le 1.8 et 196 ch pour le 2.0, exclusivement dédié à la version GR Sport.

Est-ce que ce gain de puissance se fait sentir ? La réponse est oui. Nous avons pris le volant de la version de 1.8 140 ch, la plus vendue. Le petit boost supplémentaire amené par le moteur électrique est bienvenu dans les accélérations et les reprises qui sont un peu meilleures qu’auparavant. Tempérons toutefois, la Corolla n’a rien d’une voiture sportive. Considérée par Toyota comme la solution la plus efficiente et la plus fiable pour une l’hybridation, la boîte CVT  (transmission par train épicycloïdal) est parfaite en ville.

En revanche, dès que la pression sur la pédale de droite est plus intense, on assiste toujours à des montées en régime intempestives, comme une sensation de pédaler dans la semoule. Une sensation assez désagréable sur les routes de montagne (où nous avons réalisé une partie de notre essai), lorsque la demande en couple est plus importante.

Une consommation moyenne de 5,3 l/100 km

Mais on n'achète pas une Corolla pour la sportivité mais pour son aspect économique et bonne nouvelle, malgré une puissance en hausse, les consommations restent toujours aussi basses. Nous avons ainsi relevé une moyenne de 5,3 l/100 km sur un parcours varié mélangeant ville, route de montagne et autoroute. Un très bon score. Les zones urbaines restent le domaine de prédilection de la Corolla où la consommation peut facilement descendre sous les 4 l/100 km. Les taux de CO2 aussi restent contenus aux alentours des 102 g de CO2/km, ce qui lui permet d’échapper au malus.

Le châssis n’évolue pas. Orienté confort, il offre aussi une bonne stabilité à haute vitesse et un comportement neutre. Une bonne voiture passe-partout sans mauvaise surprise, hormis peut-être la pédale de freins qui réclame un temps d’adaptation.