

Les avocats du constructeur Volkswagen ne chôment pas. Déjà bien occupés par le dossier du boitier électronique truqué au service d’une fausse vertu des moteurs diesels, les voilà à présent mobilisés avec cette affaire concernant le comité d’entreprise. On l’apprend, le parquet de la ville allemande de Brunswick enquête sur d'actuels et d'anciens dirigeants de Volkswagen soupçonnés d'avoir versé une rémunération excessive au président du comité d'entreprise du constructeur automobile, le représentant syndical Bernd Osterloh.
"Je peux confirmer que le parquet de Brunswick a actuellement un dossier sur des soupçons de manquement aux obligations fiduciaires", a écrit la procureure Julia Meyer dans un communiqué. En Allemagne, la dilapidation des fonds d'une entreprise est considérée comme un délit.
Comme toute réponse, Volkswagen a déclaré que son système de rémunération des membres du comité d'entreprise respectait les dispositions en vigueur en Allemagne et que la rémunération de Bernd Osterloh avait été approuvée par des juristes extérieurs au groupe. Bernd Osterloh perçoit un salaire équivalent à celui d'un chef de division chez Volkswagen, donc inférieur à celui d'un membre du directoire, a souligné le comité d'entreprise.
Le même comité termine : "s'il avait accepté une proposition pour devenir chef du personnel, sa rémunération aurait été nettement plus élevée. Au lieu de cela, il a décidé de continuer à consacrer son temps aux employés". Un altruisme dont il faudra pourtant convaincre.
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