La miniature – La Renault R16 fut révélé au public lors du salon de Genève 1965. Elle sera ensuite produite dans l’usine de Sandouville à plus de 1.8 millions d’exemplaires jusqu’en 1980 . Elle avait la particularité, comme ses sœurs les R4, R5 et R6 d’avoir un empattement asymétrique (plus long côté gauche que côté droit) en raison des barres de torsions placées l’une devant l’autre. Si la R16 « de base » disposait d’un 4 cylindres de 1.470 cm3 qui développait 63 ch à 5.000 tr/mn (vitesse maxi 145 km/h, la R16TS recevait un moteur de 1.565 cm3 qui offrait 87,5 ch à 5.750 tr/mn (vitesse maxi 165 km/h). Pour en savoir davantage. Pour en savoir plus.
La miniature – Supposée être signée Ixo, cette reproduction de la R16 pourrait être celle d’une 16TS telle que nous la concevons généralement, s’il y avait deux optiques additionnelles rectangulaires fixées sur le pare-chocs avant. J’ai écrit « supposée » car le traitement de son soubassement rompt avec ceux auxquels ce réducteur nous a habitués depuis longtemps, tout comme celui des vitrages latéraux qui sont affleurant. A noter que celle-ci reçut en 1968 (millésime 1969) des feux de recul placés sous les feux arrière. Toutefois, ce modèle présente l’intérêt particulier, tout au moins en modèles presse, de proposer un modèle équipé, à la base du pare-brise et devant le passager, de la trappe d’aération qui succéda à la simple grille des premiers modèles. Ceci étant précisé, reprenons la séquence habituelle de présentation. Les lignes et volumes de cette R16 sont très représentatifs de l’original et bénéficient enfin d’une belle livrée blanche d’épaisseur très correcte, laissant voir la gravure et les détails de la carrosserie. A noter également, la présence des gicleurs du lave glace à la base du pare-brise, très souvent absents sur les autres reproductions. Dommage que la grille sous la calandre principale n’ait pas été noircie, cela l’aurait rendue plus visible. De profil, nous ne retrouverons pas, une fois de plus (1) la dissymétrie de l’empattement de la R16 qui avait la particularité, comme d’autres Renault, d’avoir la roue arrière gauche plus éloignée de celles de devant que la roue arrière droite en raison de sa suspension à barres de torsion placées l’une devant l’autre. Cela se traduisait visuellement par un passage de roue plus reculé par rapport à la portière arrière du côté gauche que du côté droit. Ici l’espace entre les deux est identique. Le dessin des roues est trop approximatif avec ses huit alvéoles circulaires au lieu d’être quasi rectangulaires. De plus, les feux de positions latéraux, placés trop haut, ne devraient pas être simplement orange mais blanc et rouge. Ce ne sont pas encore des répétiteurs de clignotants, mais bel et bien encore des feux de position. Les rétroviseurs latéraux sont superflus car non encore obligatoires. Par contre, les petites flèches chromées présentes à la base des vitres de custode sont correctement orientées et comportent bien le monogramme Renault 16 dans leur cartouche. A l’arrière, le monogramme 16TS est de trop. Par contre, le bandeau alu avec le monogramme Renault est bien présent sous le hayon. Si les feux arrière sont rapportés, ils sont métalliques et de forme trop horizontales pour être réalistes. Le bouchon de réservoir est représenté au bon endroit. A l’intérieur, le mobilier est entièrement noir et est peu visible. Pourtant, celui-ci présente à l’avant une banquette dotée de l’accoudoir abaissable pour la transformer en deux sièges séparés, apanage de la 16 TS. Le soubassement est détaillé et gravé. Il possède même un pot d’échappement chromé.
_ (1) En collection presse, seule la R16 reproduite par Universal Hobbies pour le n° 13 de la collection Renault a restitué cet aspect particulier de la R16 (la bleue sur les photos du portfolio).
RENAULT R16 de 1965
Ixo/Hachette/AutoPlus – collection Classiques de l’automobile, n° 47
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