* Citroën Xsara break 1.8 16V Exclusive 98 - Cote Caradisiac : 9 900 €.
* Citroën Xsara break HDi 2.0 90 ch SX 99 - Cote Caradisiac : 10 500 €.
* Citroën Xsara break HDi 2.0 90 ch Exclusive 99 - Cote Caradisiac : 11 300 €.
Caractéristiques : Xsara break 1.8 16V à moteur 1761 cm3, 112 ch à 5500 tr/mn ; performances : 189 km/h, 400 m DA en 17,7 secondes ; degré de finition unique : Exclusive en 1.8 16V et SX en GPL ; X, SX et Exclusive en TD et HDi. Consommation selon les normes (urbaine/extra-urbaine/mixte) en litres aux 100 km : 12,1/6,4/8,4 moyenne réelle estimée : 9,1 l/100 km.
Qualités : excellent confort, insonorisation, robustesse, coffre pratique et vaste, finition, comportement et freinage, rapport perfs/consommation.
Défauts : cote assez élevée, légère sensibilité au vent latéral.
La Xsara en berline 5 portes ou coupé 3 portes souffre d’une visibilité arrière et 3/4 arrière médiocre. Pour les sportifs, la 2.0 VTS 167 ch, uniquement disponible en coupé, mérite l’intérêt en raison de sa belle efficacité, mais attention au train arrière trop vif sur le mouillé.
Rallongé de 19 cm par rapport à la berline, le break se débarrasse des défauts de visibilité, tout en gagnant quelques points en aérodynamique, chose trop rare pour ne pas être signalée même si cet avantage ne permet d’économiser que quelques décilitres de carburant sur autoroute.
Un break à la hauteur
Alors pourquoi ne pas s’orienter vers ce break, malgré sa cote sensiblement plus élevée que celle de la berline. Il offre une capacité de chargement remarquable, la plus vaste de la catégorie derrière la Ford Focus Clipper, dont le léger avantage tient à la longueur supérieure d’une dizaine de centimètres. Il hérite des détails pratiques du break ZX (seuil d’accès à 54 cm, anneaux d’arrimage, cache-bagages, banquette facilement rabattable...). Toujours comme son prédécesseur, il propose un compromis entre le confort des suspensions et la qualité de comportement extraordinaire, y compris en charge. Il gagne un intérieur plus stylé et mieux insonorisé ainsi qu’une position de conduite bien meilleure que pour la cousine 306 pourtant née en 1997 elle aussi, par ailleurs aux qualités assez proches. Les motorisations sont identiques.
Le 1.8 16V est le plus recommandable de la gamme essence jusqu’à l’automne 2000 malgré une faiblesse de la courroie de distribution et du galet tendeur les premiers mois de production de la Xsara (jusqu’en novembre 1997). Il se montre relativement vif, silencieux, offre des performances correctes et une consommation raisonnable (moindre en pratique que la Focus 1.8 ou Astra de même cylindrée). Il existe une variante bi-carburation sérieusement conçue par Citroën équipée de ce moteur. Pour ceux qui désirent plus de muscle, délaisser la version 2.0 135 ch au rapport perfs/conso médiocre et plutôt bruyante d’avant novembre 2000. Choisir à partir de cette date, qui correspond au restylage (grands phares façon Picasso et C5), le nouveau 2 litres 138 ch emprunté à la 206 S16 (sur un châssis typé confort) qui consomme 1,1 litre de moins aux 100 km. Le 1.6 16V 110 ch apparu en même temps est également recommandable.
En diesel, à sa commercialisation au printemps 1998, le break Xsara disposait des motorisations 1.9 D et 1.9 TD. Il vaut mieux faire l’impasse sur ces deux-là et s’orienter sur les derniers millésimes de la ZX équipés de ces moteurs, ou bien privilégier, malgré la différence de prix d’achat, le 2.0 HDi 90 ch apparu l’année suivante. Il s’avère bien plus sobre (- 20%), très onctueux et silencieux. Qualités identiques pour le HDi 110 ch apparu en octobre 2000, qui offre de belles performances (194 km/h et 400 m DA en 17,7 secondes) pour une consommation stable, mais dont les tarifs sont encore salés.
Le niveau d’équipement s’est progressivement étoffé pour se calquer avec un léger retard sur les Mégane et Golf. Les 4 airbags se sont retrouvés sur toute la gamme dès le début du millésime 99 et l’ABS au printemps 99. Le restylage s’est traduit par un équipement encore plus complet et un renforcement de la structure afin d’améliorer la sécurité passive qui a entraîné un embonpoint conséquent. La finition est bonne et le risque de panne faible. Quelques ennuis électriques, avec le passage au multiplexage lors du restylage, sont à signaler, alors que les câbles et connexions moins nombreux étaient censés les supprimer !
Recherché en occasion quelle que soit la motorisation, le break Xsara se déprécie peu, surtout en diesel. La cote n’est pas plus élevée toutefois que pour le break 306 pourtant déjà remplacé.
La Citroën Xsara break en bref : transmission : aux roues avant, 5 vitesses ; longueur : 4,35 m ; coffre de 517 à 1 512 litres. Commercialisée en mars 1998, moteur HDi en avril 1999, léger restylage et nouvelles motorisations en octobre 2000.
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