Une mauvaise réputation non justifiée
Dans l’optique d’un achat en occasion, les modèles de la marque au double chevron constituent généralement de bonnes affaires ; ils sont singulièrement plus accessibles que ceux de Peugeot directement comparables (Saxo/106 série II ou Evasion/806 ) : simple question d’image et de réputation.
Un déficit d’images pourtant moins justifié
Ce déficit vient à la fois de la moyenne d’âge de la clientèle Citroën plus élevée que pour la moyenne des marques (même si les produits se distinguent par d’autres qualités dynamiques que le confort traditionnellement attaché à la marque) et d’une robustesse jugée aléatoire. Cette mauvaise réputation, en partie héritée des temps héroïques, de la suspension hydraulique persiste malgré les progrès continus en coût d’entretien et en fiabilité des systèmes hydropneumatiques. Cette image ternie a plus ou moins gangrené les modèles équipés de suspensions classiques. Il faut reconnaître que les risques de petits pépins ou de grosses pannes (répertoriés pendant les 4 ou 5 premières années de service) classaient, au milieu des années 80, tous les modèles Citroën en queue de peloton, en compagnie des marques italiennes et anglaises.
Une fiabilité en progression
Les ennuis rencontrés ont pratiquement diminué de moitié douze ans après, pour atteindre, et parfois dépasser, la fiabilité des modèles Peugeot et flirter avec les meilleures marques allemandes. A notre connaissance, c’est la plus spectaculaire progression dans l’industrie automobile européenne à ce niveau. Il existe un décalage entre la majorité des automobilistes qui n’ont pas encore perçu ces progrès et la réalité plutôt rose. Cela permet de profiter de cotes souvent sages et parfois sous-évaluées. Les prix sont dans l’ensemble raisonnables en comparaison des modèles équivalents de Peugeot ou Renault, tout en conservant l’avantage commun aux marques françaises, à savoir des pièces de rechange globalement bon marché.
Pourquoi s’en priver tant qu’il en est encore temps ? Car les choses commencent à changer, particulièrement pour l’image de marque, depuis la commercialisation du Berlingo et plus encore de la Xsara Picasso.
Lire aussi :
- Claudia Shiffer : l'égérie de Citroën
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Lire aussi la seconde partie de notre dossier avec les essais suivants :
Xsara Picasso
Xantia
XM
Evasion.
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