C’est malheureux à dire mais les modèles américains n’ont pas toujours des comportements exempts de critiques. Prenons comme exemple parmi les derniers essais que nous avons effectués, la Chevrolet Epica ou le Dodge Caliber.
Pour ce HHR, nous sommes partis avec un a priori plutôt négatif. Force est de reconnaître que ce Chevrolet nous a globalement bluffé. Malgré une direction très peu informative car trop molle, le HHR s’inscrit facilement dans les virages. La première chose que l’on remarque est la très bonne maîtrise du roulis. Une bonne nouvelle pour un véhicule à vocation familiale.
Passé cet étonnement, on trouve en la personne du HHR, un très bon compagnon de route. D’accord, celui-ci n’a pas un comportement aussi incisif qu’un Ford C-Max et n’est pas aussi confortable qu’un C4 Picasso mais le HHR nous est apparu plus efficace qu’un PT Cruiser.
Alors que le Chevrolet est plus long, il semble moins pataud dans les enchaînements de virages. Malgré ce compromis confort/comportement plus que satisfaisant, le HHR ne prétend nullement à quelques notions de dynamisme en raison de sa direction et de son freinage qui manque endurance.
Commercialisé aux Etats Unis avec seulement deux moteurs essence : 2.2 (143 ch) et 2.4 (172 ch), il en sera de même en France puisque aucun diesel n’est prévu. Des boîtes mécaniques à 5 rapports et automatiques à 4 vitesses devraient être disponibles avec ces deux blocs.
Nous avons testé le 2.2 en BVA. Dès la mise en route, on prend conscience que la boîte n’est pas un exemple de rapidité et qu’elle est particulièrement longue. Dans les faits, cette boîte passe les rapports relativement tard, ce qui gratifie les occupants de montées en régime bruyantes. Lente, elle a en revanche, l’avantage de distiller un bon confort d’usage puisque les changements de rapports se font dans une très grande douceur, sans à coups. Avec un poids de près de 1,5 tonnes sur la balance, les 143 ch ne sont pas de trop pour mouvoir le HHR. Il en est de même des 206 Nm à 4 000 tr/min qui n’offrent pas de reprises époustouflantes. En dessous de 2 500 tr/min, ce moteur est creux mais au dessus le couple est heureusement plus présent avec des accélérations linéaires qui frustreront ceux qui recherchent des sensations. La consommation est également importante. Durant notre essai, nous avons enregistré 10,6 l/100 km, ce qui laisse planer quelques incertitudes concernant l’autonomie étant donné la capacité du réservoir de 65 litres.
Désirant ménager ses passagers, le HHR filtre bien les irrégularités du terrain et ce même avec des jantes 16 pouces. Il est doté ainsi de bonnes côtes intérieures mais surtout d’un espace aux jambes généreux. Aucun souci de garde au toit ou de largeur aux coudes.
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