Jeep Commander : l'essai video
A première vue, on a du mal à croire que le Jeep Commander conserve l’empattement de la Jeep Grand Cherokee et qu’il s’allonge d’à peine 3,5 cm de plus, tant son gabarit en impose. En fait, il prend surtout de la hauteur avec près de 9 cm supplémentaires, tandis que sa carrosserie taillée à la serpe, son pare-brise presque vertical, ses élargisseurs d’aile avec visserie apparente, …, lui donnent un autre genre, plus baroudeur, un peu de Jeep à l’ancienne. Sa silhouette massive le rapproche visuellement du Hummer 3 (le petit dernier), du Land Rover Discovery ou du Nissan Pathfinder.
Evidement, ces caractéristiques se traduisent par quelques points perdus en Cx et SCx par rapport au Grand Cherokee. un brin du GC (Cx de 0,41 0,45 contre précédemment, à comparer au 0,34 du ML) Comme en outre le gabarit légèrement accru et les deux sièges supplémentaires participent à une masse supérieure de presque deux quintaux, le Commander ne peut revendiquer les performances et la consommation très mesurée du Grand Cherokee.
Heureusement l’unique moteur disponible (pas de V8 essence en France), l’excellent Diesel 3 litres Mercedes de 218 ch et au couple généreux (510 Nm entre 1600 et 2000 tr/min) supporte sans sourciller ces contraintes. La serviable boîte automatique à cinq rapports le seconde assez efficacement (adaptativité parfois relative, palliée par la commande séquentielle). Face au chrono et en agrément, s’il n’a pas tout à fait la vivacité du GC (0 à 100 km/h en 9 secondes et 191 km/h en vitesse maxi), il fait néanmoins mieux que ses rivaux à 7 places dont la puissance va de 166 à 190 chevaux pour la plupart. Côté conso, il ne vaut mieux pas faire trop d’autoroute en raison de son aérodynamique pénalisante. Il faut compter sur environ 13 l/100 km en moyenne, soit environ un bon litre de plus que le GC. Ce qui reste toutefois raisonnable face à ses rivaux directs.
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