Voici le gros morceau de la gamme Infiniti. Avec des 390 ch et son standing raffiné, le FX50 compte bien défier le Cayenne de Porsche et le Range Sport de Land Rover sur le marché des 4x4 de luxe.
Le bestialité du FX50 risque bien de séduire une clientèle en mal d’exotisme. En effet ses lignes rebondies et acérées nous font songer à un reptile. Un look qui n’a rien de commun avec la concurrence actuelle. Mais le FX n’en oublie pas pour les signes extérieurs de richesse comme les feux à LED, les jantes 21 pouces ou encore la double sorties d’échappement chromée.
Dans l’habitacle, le dessin de la planche de bord est plus sobre que son petit frère l’EX. L’ambiance est un poil plus austère certainement en raison du coloris noir de notre modèle d’essai. On remarque tout de même la présence de cuir et quelques notes de bois et d’alu sur la console centrale et les habillages de porte.
Une fois à bord, on est confortablement installé et surtout bien maintenu par un siège qui comporte 10 positions de réglages électriques. Les passagers se réjouissent quant à eux du vaste espace mis à leur disposition à l’arrière et des nombreux rangements…Mais pestent contre le faible espace disponible dans le coffre.
Côté équipement, le FX reprend de série les maximas de l’EX comme le système audio Bose qui comporte ici 11 HP, le système de caméra panoramique Around View Monitor et le régulateur de vitesse intelligent (ICC) pour maintenir automatiquement une distance prédéfinie avec le véhicule précédant. Le FX n’en oublie pas pour autant la sécurité puisqu’il dispose de série du système Intelligent Brake Assist (IBA) qui réduit la gravité d’une collision. Sorte de Presafe chez Mercedes.
Le bouton « Start » enclenché, c’est un V8 de 5 litres que l’ont tire du sommeil. Un râle viril et sportif vient à flatter l’ouïe du conducteur. Grisé par cet avant-goût, c’est avec empressement que l’on tente de manipuler la boite sur la position Drive. Car c’est bien l’un des principaux griefs à mettre sur le compte du FX. Le passage entre les modes Park, Drive, Neutral et Rear est bien mal guidé à notre goût.
Une fois lancé, le FX nous fait oublié ses 2 tonnes affichées sur la balance. En effet, le gros V8 autorise des performances dignes d’une sportive avec une V-max de 250 km/h. Il est secondé par une boite auto à 7 rapports rapide mais brutale dans ses passages. Le 7ème rapport visant à modéré la soif insatiable du monstre, qui flirte généralement avec les 15l/100km. Un V6 essence de 320 ch et un diesel de 240 ch seront proposés comme alternatives économiques à la clientèle européenne.
Tout comme son petit frère le FX dispose d’une transmission intégrale non permanente et typée propulsion qui lui confère un caractère sportif tout aussi trempé. Ses suspensions (AV) issues du coupé G37 apportent une touche de fermeté qui le rendent plus incisif. L’arrière étant pensé pour privilégier le confort avec un plus grand débattement. Bien que le comportement routier ne soit pas encore au niveau d’un Audi Q7 ou un Porsche Cayenne, il ne subit pour autant d’aucun défaut. Précisons également que malgré son gabarit, le FX est maniable en ville grâce à ses roues arrière directrices…(1° maxi d’inclinaison) et son diamètre de braquage réduit (10,12m).
Ses tarifs devraient démarrer aux alentours de 50 000 € dès le mois d’octobre. Ils seront accompagnés de services parallèles haut de gamme.
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