Depuis février 2008, l'Audi A4 livre un combat sans merci dans le segment le plus féroce des constructeurs premium. Après avoir vendu près de dix millions d'unités de sa berline 80 et A4, Audi n'a pas le droit de louper le restylage de mi-carrière. Cette mission est loin d'être facile, car cette nouvelle A4 va maintenant se frotter à une nouvelle BMW Serie 3 empruntant des éléments de la Serie 5 bénéficiant des toutes dernières technologies et évolutions techniques disponibles sur le marché. Dans un soucis d'harmonisation avec le reste de la gamme, l'auto adopte la nouvelle calandre single frame à bords biseautés ainsi que des nouveaux phares épurés où les guirlandes de LEDs sont remplacées par d'élégantes lignes. Le bouclier avant gagne en agressivité avec des prises d'air anguleuses et des projecteurs antibrouillard rectangulaires. La finition S-line -dont ne dispose pas notre modèle d'essai- et la version S4 auront le droit à une calandre noire laquée et à un aileron de toit sur le break Avant. À l'arrière, le pare-choc diffère légèrement et se voit offrir une ligne, tandis que les feux sont soulignés d'un bandeaux homogène. Ces retouches laissent peu de place à l'originalité. Comme souvent, on reprochera au constructeur allemand de ne pas suffisamment différencier ses modèles : la face avant de cette Audi A4 restylée est fortement inspirée de celle de l'Audi A5 présentée à Francfort. Quinze coloris sont disponibles dont six nouveaux, ainsi que vingt types de jantes dont quatre nouveaux.
À l’intérieur, les modifications sont modestes.
Entrons dans l'habitacle : le dessin de la planche de bord ne nécessitait pas de lourdes modifications. Seuls quelques éléments sont revus. En option, il est désormais possible de signer pour un volant au look sportif à méplat. De nouvelles applications décoratives font leur apparition tel que l'aluminium Trigon et le chêne Beaufort. Le rétroéclairage de l'instrumentation devient blanc, les compteurs sont cerclés de chrome, la clé de contact et la commande de boîte sont redessinées. Dans un soucis d'ergonomie, la commande de la navigation MMI passe de huit à quatre touches et la climatisation est simplifiée. Le reste demeure comme le veut la tradition : les assemblages sont faits pour durer.
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