Sur le papier et à écouter les ingénieurs de Fiat Powertrain Technologies, ce MultiAir est tout simplement révolutionnaire. A ses débuts, il sera décliné en 3 puissances : une version atmosphérique de 105 ch et deux déclinaisons turbocompressées de 135 et 170 ch. Pour cet essai, nous avons eu l’opportunité de conduire le 135 ch mais également le 170 ch. Le 135 ch dispose d’un couple de 180 Nm à 1750 tr/min avec une fonction overboost en mode Dynamic le portant à 206 Nm. Dès les premiers tours de roues et à bas régimes, on ressent tout de suite la présence de ce couple puisque la poussée du moteur s'exerce vers 1500 tr/min et jusqu’à 3500 – 4000 tr/min. Cela pousse assez fort mais de façon très linéaire. L’un des points forts de cette technologie réside dans le fait que le turbo ne souffre d’aucune inertie, ce qui lui permet de répondre très rapidement à la moindre sollicitation. Très agréable. Les performances sont donc intéressantes avec une vitesse maximale de 207 km/h et surtout un 0 à 100 km/h abattu en 8,4 s.
L’un des principaux critères mis en avant par Alfa Roméo est la consommation. Pour justifier cet argument, le constructeur peut se reposer sur le MultiAir, sur un système Stop&Start qui équipe toutes les versions pourvues de cette génération de moteurs mais aussi d’un indicateur de changement de rapports dénommé GSI. Malgré ces nombreux efforts dans ce domaine, nous devons avouer que nous sommes restés sur notre faim. En effet, même si le constructeur annonce une moyenne de 5,6 l/100 km, nous n’avons jamais réussi à nous rapprocher de cette donnée. Durant notre essai, sur le circuit de Balocco, nous avons enregistré une moyenne de 7,5 l/100 sur un terrain qui nécessitait à vrai dire beaucoup de relance mais ceci n’explique pas tout. Un test dans des conditions de roulage plus traditionnelles devrait être plus significatif notamment en agglomération où les systèmes Stop & Start s'avèrent particulièrement efficaces.
L’arrivée de ce moteur ne change pas le comportement de la MiTo qui demeure toujours aussi amusante à conduire grâce notamment à son dispositif DNA. Ainsi, en mode confort, la MiTo se comporte comme une bonne citadine avec un comportement serein et assez prévisible. On regrettera tout de même un amortissement un peu trop ferme. Heureusement ces quelques petits défauts s’estompent quand on enclenche le mode Dynamic car c’est vraiment avec ce dernier que l’on apprécie le 135 ch. Avec une direction plus directe et en profitant de l’overboost, on prend plaisir à enchaîner et à relancer à la moindre sortie de courbes, d’autant plus que le train arrière supporte plutôt bien la cadence et que le comportement marie efficacité et sécurité.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération