Petit rappel pour commencer. Un véhicule décote traditionnellement de 25 % la première année et de 15 % si l'on considère les 6 premiers mois de sa vie. C'est une décote moyenne, dans laquelle le Captur devrait théoriquement s'inscrire, en tant que véhicule français fabriqué par un constructeur généraliste.

Enfin, avant de passer aux chiffres, sachez que le Captur se trouve chez les mandataires à – 11 % environ lorsqu'il provient de concessions françaises, et jusqu'à – 19 % lorsqu'il vient d'un pays de l'Union Européenne.


Finalement pas de surenchère, malgré un succès indéniable


Soyons honnêtes, il est possible malgré des prix moyens assez élevés, de réaliser de bonnes affaires. Que ce soit chez les professionnels ou auprès des collaborateurs, on trouve assez facilement des offres à – 20 % sous le prix du neuf. Nous avons même constaté des propositions à – 24,5 % sur les véhicules les plus âgés (8 septembre mois). Elles sont rares mais elles existent, il faut juste se jeter dessus pour ne pas les louper… Que ce soit en essence ou en diesel d'ailleurs, et quelle que soit la finition choisie.

Cela posé, la moyenne est autrement moins intéressante, puisque même en tenant compte du prix des options, on se situe pour les professionnels à – 14 %, et pour les collaborateurs à – 12 %. Encore une fois, essence ou diesel, peu de différences. Seule la finition d'entrée de gamme Life, très rare, s'affiche comparativement plus chère. Avec pas mieux que – 11,5 % chez les pros et – 10,7 % chez les collaborateurs.

Avantage pour ces derniers, leurs véhicules ont au maximum 4 à 5 mois, tandis que chez les pros, on arrive pour certains véhicules à 6 août mois.

Avantage pour les pros (il en faut aussi pour eux), ils proposent parfois des "occasions 0 km". C’est-à-dire des véhicules déjà immatriculés mais qui n'ont pas roulé, à des prix équivalents à ceux des collaborateurs, dont les véhicules affichent en moyenne 4 000 à 5 000 km.


Cela intégré, on se rend donc compte que malgré l'engouement autour du Captur, la décote moyenne n'est pas loin d'être conforme à celle que l'on retrouve habituellement sur ce type de véhicule.

Par rapport aux prix des mandataires, c'est un petit peu mieux, ce qui peut justifier le choix d'une occasion plutôt que d'un véhicule neuf. Mais l'écart reste cependant réduit, s'exprimant par seulement, au mieux, 1 000 € en faveur de l'occasion. Et le plus souvent, lorsque l'on prend la moyenne, par quelques centaines d'euros. À réfléchir donc.

Cela nous ramène à notre match occasions récentes contre mandataires…