Le petit 4 cylindres gavé d’air et d’essence ( double suralimentation par un compresseur et un turbo) affiche une santé de fer : 180 ch, un 0 à 100 km/h en 6,9 s et une V-Max de 229 km/h. Volkswagen peut bomber le torse, car en prime, ce moteur affiche une consommation maîtrisée (9l/100 km relevée lors de notre test) et s’affranchit de tout malus écologique (139 g de CO2/km).
L’allemande si souple et fluide à l’usage en ville, se transforme en une turbulente petite boule de nerf dans les tours. Sa sonorité métallique s’accompagne d’une poussée linéaire. La boîte DSG enchaîne les rapports à la vitesse d’une balle de revolver et propose aux pilotes en herbe, un mode de passage aux palettes. Rageuse à souhait, cette Polo GTI transmet sa puissance au sol dans les meilleures conditions. Jamais à l’agonie, le train avant, restitue fidèlement le couple (250 Nm) aux roues avant. Un différentiel électronique XDS, vu sur les Golf GTi et Audi S4, se charge, autant que faire se peu, de gommer le patinage.
Dépourvue de différentiel autobloquant mécanique, la Polo Gti se repose sur un ESP évolué
Label GTI oblige, cette Polo est dotée d’un châssis sport, plus ferme. Evidemment moins confortable, il reste toutefois plus vivable au quotidien qu’une Clio RS avec son châssis Cup. Solide sur ses appuis (jantes de 17’’ chaussée en 215 mm de large), l’allemande ne manque pas d’entrain pour virer. Dépourvu de différentiel autobloquant mécanique, le train avant se repose sur un XDS. Un ESP très évolué qui freine, la roue intérieure lorsque celle-ci est délestée. Ce système aseptise le pilotage pur et dur. La philosophie recherchée ici, est moins radicale que sur une Clio RS. L’électronique veille H24 et remet la fourmi sur les rails au moindre écart. Mais avant de mettre en alerte ces gardes fous, la Polo GTI vous laissera une marge de manœuvre conséquente.
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