L'équité franco-nippone a vécu chez Renaul-Nissan. Des quatre directions communes que sont l'ingénierie, la fabrication-logistique, la direction général des achats et les ressources humaines, il ne reste lus que cette dernière à ne pas être commandé par un Japonais. Une conjoncture qui agace les francophones qui font remarquer que les collègues de Nissan n'ont guère montré une compétence fulgurante sur les marchés pourtant dynamiques des Etats-Unis et de la Chine. Au point que le constructeur japonais annonçait dès novembre 2013 aux marchés financiers qu'il ne tiendrait pas ses objectifs.
Pourtant, ce sont bien les Japonais qui vont dominer cette nouvelle organisation qui doit générer au moins 4,3 milliards d'euros par an d'économies nouvelles pour les deux partenaires d'ici à 2016. Jusqu'à présent, l'équilibre permettait de sauvegarder la culture de chacun et d'obtenir les résultats attendus. Avec cette nouvelle distribution des cartes, c'est une philosophie d'équité qui risque d'être remise en cause.
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