Au lancement, Volkswagen reconduit les motorisations actuelles. Qu’elles soient essence (TSI) ou diesels (TSI) ces dernières sont modernes et parmi les plus performantes, efficientes dit-on aujourd’hui, de leur catégorie. La Golf inaugure le très récent 1.4 TSI Cod (cylinder on demand). Un petit moteur essence suralimenté de 140 ch, capable de désactiver 2 des 4 cylindres lorsque la demande à l’accélérateur est modérée. En diesel, la compacte pourra compter sur la dernière génération du 1.6 TDI 105 ch (99 g) et son grand frère le bon vieux 2.0 TDi décliné en plusieurs niveaux de puissance. Mais la Golf ne s’arrête pas là ! Un petit 3 cylindres fera son apparition (2014) et des déclinaisons GTI, GTD, électrique et même au gaz naturel viendront successivement enrichir la vie de la Golf.
Nous avons pris en main le TSI 140 ch en boîte mécanique. Un modèle de souplesse et de performances qui évolue avec aisance sous le capot de l’allemande. Serait-ce dû à son couple important (250 Nm) ou à l’allégement des masses (1 268 kg) ? Vraisemblablement l’addition des deux. À l’usage le TSI est un régal de vitalité et de silence. Une discrétion renforcée par une insonorisation soignée. En résulte une conduite plaisante et feutrée. Les modèles « haut-de-gamme » (supérieurs à 120 ch) ont droit au très sophistiqué train arrière multibras, le top à l’heure actuelle en matière de trains roulants. Avec l’amortissement piloté (option) en prime, l’allemande délivre un comportement routier rigoureux difficilement égalé dans la catégorie. La caisse est parfaitement maintenue alors que les suspensions plus souples qu’auparavant filtrent efficacement les aspérités. Un régal pour égrainer les kilomètres.
Volkswagen annonce avoir revisité la direction assistée en profondeur. Cette dernière offre désormais cinq réglages différents pour des trajectoires millimétriques. Comme sa cousine l’A3, la Golf bénéficie de plusieurs modes de conduite, oscillant entre "eco", "confort" ou "sport". Un mode "individual" permet même de se concocter un profil personnel. Le différentiel électronique XDS a quant à lui été amélioré pour garantir une plus grande motricité. Ce système n’est pas aussi performant qu’un autobloquant mais il contribue au très haut rendement de la compacte sur l’asphalte.
Polyvalence, confort et sécurité, l’allemande sert une nouvelle fois de référence dans la catégorie. On a parfois du mal à croire que l’on est au volant d’une généraliste rapport aux prestations dynamiques délivrées et au niveau de sécurité active présent (régulateur de vitesse adaptatif, freinage automatique en cas de détection d’obstacle, lane assist, etc.). Les gros rouleurs apprécieront, en prime, que la Golf 7 puisse disposer de sièges massants (option). Le TSI 140 de notre Golf achève ce bilan flatteur par des consommations modérées de 6,2l/100 km (conso relevée durant notre essai à l’ordinateur de bord) et des valeurs de CO2 contenues (119 g de CO2/km).
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