
Si les pilotes français trustent les premières places en S1, les italiens dominent largement les débats en S2. En effet, lors de la première épreuve de l'année, pas moins de 6 pilotes italiens sont dans le top 10 dont 5 dans les 6 de tête.
Si les pilotes français trustent les premières places en S1, les italiens dominent largement les débats en S2. En effet, lors de la première épreuve de l'année, pas moins de 6 pilotes italiens sont dans le top 10 dont 5 dans les 6 de tête.
C'est hier qu'avait lieu l'ouverture du championnat du monde de Supermotard. C'est en Italie à Turin que les pilotes ont disputé cette première manche devant 16. 000 spectateurs et avec d'excellentes conditions météorologiques. En catégorie S1, le premier départ voit Bernd Hiemer dominé la première manche de bout en bout.
Diminué physiquement pour les raisons que l'on sait depuis ICI, Mike Di Meglio ne doit cependant pas à son état de fraîcheur sa septième place finale de ce Grand Prix du Portugal 125, qui s'est exceptionnellement déroulé en fin d'après midi, après l'épreuve des Moto GP.
Dix huitième en qualification, quatorzième après une course anonyme malgré un bon départ qui l'avait propulsé douzième, les courses se suivent et hélas se ressemblent pour Sylvain Guintoli. Un Sylvain qui espérait des conditions difficiles pour se refaire. Mais la pluie n'est pas tombée : ”J'espérais que la piste soit mouillée.
Il aurait pu finir septième alors qu'il reconnaît qu'il avait le potentiel pour faire peut être quatre. Mais il est encore une fois très mal parti et, pire encore, après avoir enfin pris l'ascendant sur Toseland, il est tombé tout de suite après, juste avant l'entame du dernier tour.
Si ses rivaux directs au championnat ont connu soit des soucis de caméra baladeuse, soit des gommes trop tendres, ou encore une moto tirant un poil court, Jorge Lorenzo, lui, n'a rien à se reprocher et encore moins à se plaindre.
Dani Pedrosa se serait bien vu refaire la course d'il y a deux semaines à Jerez. Et d'ailleurs, dès le départ, il a essayé de prendre la poudre d'escampette sauf que ses rivaux directs ont de la mémoire et se sont chargés immédiatement de le ramener dans le peloton.
Que l'on se rassure. Valentino Rossi ne jette pas la pierre à Bridgestone pour cette troisième place acquise dans un Grand Prix du Portugal qui est sa septième course consécutive sans victoire. Même s'il reconnaît que Michelin, dont il s'est débarrassé l'an passé, était bien supérieur ce week end à Estoril : « Ils ont pu faire des 1'38, moi pas » commence le pilote Yamaha.
Marcel Beliveau n'aurait pas rêvé un meilleur scénario, mais ce qui est certain, c'est qu'il n'a du tout fait rire Casey Stoner. Déjà en proie à des problèmes insolubles de réglage sur sa GP8 depuis le début du week end, voilà que pendant le Grand Prix, et alors qu'il avait chuté à la onzième position à l'entame de la course, la caméra embarquée posée sur sa Ducati s'est vue éprise de liberté.
Deuxième victoire consécutive d'un Simone Corsi qui signe sa troisième concrétisation de carrière. L'Italien en profite pour asseoir sa position de leader provisoire du Championnat devant son équipier Terol qui termine ce Grand Prix du Portugal sur la dernière marche du podium, derrière la Derbi d'Olive.
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