A 13 tours de l'arrivée, la relation entre Valentino Rossi et Toni Elias prend définitivement un autre tournant. Voilà, sous vos yeux, la manœuvre tant décriée. Une manœuvre qui, pour Davide Brivio, manager de Yamaha aurait mérité au moins un avertissement.
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Un autre point pour Sylvain Guintoli qui est passé maître dans l'art d'accommoder son apprentissage de la catégorie reine de la Vitesse des miettes laissées par ses adversaires. Un accrochage collectif au départ dans lequel il fait office de victime collatérale, puis il se relance pour assurer le point de quinzième position.
On le sait, Nikolett Kovacs était une wild card de la catégorie 125 au Grand Prix de Turquie. Une apparition fraîche et sympathique qui, malheureusement, n'a pas passé le stade des qualifications, n'ayant pas réussi à franchir la barre des 107 %. Mais cette opération a été l'occasion de découvrir cette hongroise de 24 ans, de 1m60 et 46 kilos.
Le Grand Prix de Turquie a été riche en rebondissements, et même en polémiques. Un qui ne s'est pas posé de questions sur sa responsabilité, c'est notre Olivier Jacque, tout contrit de sa responsabilité de ce désastre effeuillé sous vos yeux.
Le WE dernier fût riche en résultat sportif. Pendant que les 24 h du Mans prenaient fin, que l'élite de la vitesse avait rendez-vous en Turquie, les pilotes MX se sont retrouvés au Portugal devant 18. 000 spectateurs autour du circuit de Casarao. Les pilotes français se sont fait remarquer mais ont connu des destins différents.
Dire que le déroulement du Grand de Turquie n'a pas exactement comblé les espérances de Valentino Rossi relève du pur euphémisme. Un pneu arrière qui s'est effiloché et actuellement sous examen chez Michelin, et la meute du peloton qui ne s'est pas faite prier pour le manger tout cru.
Lors des essais qualificatifs du vendredi, j'ai rencontré Gérard Jolivet. Gérard est le pilote ayant le plus de participation aux 24 H du Mans : 25 départs au total dont la dernière l'année passée au guidon de la Suzuki n°44.
Un envol à la limite de l'acceptable pour un début de course englué dans le peloton, Randy a une nouvelle fois payé une mise en route laborieuse. Sauf que cette fois, son équipier, mieux parti, O. J, a fait bien involontairement le ménage devant lui, pour l'autoriser à une belle remontée qui l'amènera à son meilleur résultat dans la catégorie reine : la huitième position.
Après un bon départ, O. J pensait bien réaliser une de ses « Jack Attack » dont il a le secret à l'entame d'une courbe où tout le peloton s'était retrouvé en paquet après que l'erreur de Rossi peu avant l'ait compacté brutalement. Malheureusement, cette fois, ça n'est pas passé.
Non, hélas pour lui, Pasini n'a pas vaincu le mauvais sort qui s'acharne sur lui depuis l'entame de la saison. Pole conquise, mais une panne après trois tours alors qu'il était en tête, pour repartir après une réparation de fortune, revenir aux portes des points avant que sa machine ne le lâche définitivement dans le tout dernier tour.