L'année dernière, Johann Zarco était dans toutes les bouches et a suscité l'envie de plusieurs équipes officielles. La Honda HRC lui-même lui a fait une offre que le Français a rejetée, sachant sans doute qu'il serait toujours le n ° 2 de l'équipe. L’offre de KTM était très tentante, mais peut-être aujourd’hui le pilote français regrette-t-il de ne pas avoir signé pour l’équipe japonaise.
Cette saison 2019 doit être celle du retour de Maverick Vinales sur le devant de la scène. Comme celle d’une confirmation d’un renouveau technique chez Yamaha. Les deux sorts sont liés, mais comme toujours l’enjeu est plus du côté du pilote. Car pour lui, le temps s’écoule plus vite et le jugement toujours plus rapide et impitoyable. Après deux Grands Prix disputés, force est de constater que, si en coulisse, on sourit plus, sur la piste, les résultats ne sont pas encore à la hauteur. Chez Yamaha comme chez Viñales on parle d’un problème récurrent depuis deux ans. Mais sa solution serait connue…
Le Grand Prix d’Argentine 2018 avait été marqué par un accrochage entre Marc Marquez et Valentino Rossi qui avait dégradé encore un peu plus une relation tendue. Un conflit né de la fin de saison 2015 et ce Grand Prix de Malaisie où les deux hommes s’étaient aussi accrochés, un fait qui avait scellé les espoirs de dixième titre pour le Doctor… Mais en 2019, sur le tracé de Termas, le pilote Yamaha et le pilote Honda se sont congratulés…
La saison de compétition avait commencé sans lui. Mais il était aux aguets et avec son manager Eric Mahé, qui est aussi celui de Jules Cluzel et de Fabio Quartararo, il a attendu la meilleure opportunité. Une patience qui a payé et le Français, bien guidé, a trouvé refuge au sein du huppé team Ten Kate qui va commencer une nouvelle aventure avec Yamaha.
Après une saison 2018 faites de beaux moments et après un hiver qui aura vu l’Albigeois se préparer avec minutie, il est finalement presque l’heure de se plonger entièrement dans une nouvelle saison qui, on l’espère, sera celle de la consécration. Mais avant de monter au Mans pour participer aux essais officiels avant les 24 heures moto qui se tiendront les 20 et 21 avril prochains, Alexis Masbou n’a pas manqué de donner le coup d’envoi de sa saison en compagnie de ses partenaires au cours d’une magnifique soirée sur le circuit d’Albi.
À l’abord de ce second Grand Prix de la saison 2019 de MotoGP en Argentine, le patron du team Tech3 Hervé Poncharal avait une belle ambition pour ses troupes qui commencent une nouvelle aventure avec KTM : marquer des points. Un objectif prématuré ? Que nenni ! Le team français a concrétisé les intentions de son patron, mais pas seulement. En terminant onzième, Miguel Oliveira a aussi fait marquer ses premières unités dans le championnat au Portugal.
Andrea Dovizioso ne nourrissait pas de gros espoirs de victoire en arrivant en Argentine. Comme il sait que la prochaine étape à Austin ne sera pas synonyme de succès. Car ces deux circuits sont les préférés d’un redoutable Marc Marquez. Ce dernier a d’ailleurs dominé à Termas. Mais l’officiel Ducati est arrivé à ses fins en montant sur le podium. Mais pas exactement sur la marche souhaitée…
Fabio Quartararo fait des débuts fracassants en MotoGP. Au Qatar, on aurait pu mettre sa belle prestation jusqu’à sa bévue du départ sur le compte d’une piste de Losail limée pendant cinq jours de test avant de se lancer dans le grand bain. En Argentine, on allait voir de quel bois se chauffait le Français. Et on a vu. Sur un tracé qu’il découvrait avec sa Yamaha, il a été tout feu tout flamme !
Depuis le Grand Prix d’Allemagne de l’an passé sur le Sachsenring, Valentino Rossi n’avait plus connu une telle joie. Celle de montrer sur le podium. En Argentine, la période de diète de dix courses s’est terminée. À 40 ans, son plaisir de retrouver cette cérémonie en l’honneur du trio de tête était communicatif. La retraite ? Mais vous n’y pensez pas !
Dans un MotoGP où chaque millième compte, la prestation donnée par Marc Marquez en Argentine de dimanche est à marquer d’une pierre blanche. L’officiel Honda n’a jamais laissé le moindre espoir à ses adversaires sur l’issue de cette seconde course de la saison. Au terme des deux premiers tours, il avait déjà plus de deux secondes d’avance. Alors l’intérêt s’est porté à ce qui se passait derrière.
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