Contrairement à ses concurrents, Audi dit "non" au mode drift
Les quatre roues motrices sont un choix pertinent pour tout un tas de choses, mais pas pour "ouvrir" la trajectoire en entrée de courbe et délester le train arrière, voire tenir la glisse. Certains ont tout de même conçu un mode "drift" qui permet de soulager les roues arrière. Audi n'entrera cependant pas dans cette danse avec les modèles RS.
Ford et Mercedes ont récemment un point en commun : la mise à disposition du client d'un mode "drift" sur les véhicules sportifs RS et AMG. Les deux ont droit (en 4Matic pour les AMG) à la transmission intégrale, un vrai bénéfice pour la motricité et la tenue de route en conditions difficiles, mais ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus amusant et de plus dynamique en conduite sportive classique sur piste.
C'est ainsi qu'une Mercedes Classe E AMG peut passer d'un mode standard à quatre roues motrices où le sous-virage est assez présent à un mode drift où les dérives peuvent être sans fin. Pas franchement efficace au niveau du chronomètre, mais le plaisir est bien là.
Chez Audi, il ne semble pas y avoir de place pour l'amusement. Le chef du développement technique d'Audi Sport (anciennement Quattro, l'unité responsable de la production des modèles RS) a confié qu'il n'y aurait pas de mode drift, "ni sur la R8, ni sur la RS6, ni sur la RS3". Pourquoi ? La réponse est expéditive : "je ne les aime pas. Je ne comprends pas leur utilité, à part brûler de la gomme, ce n'est pas efficace". Le message a le mérite d'être clair, si vous aimez la griffe RS chez Audi, il faudra toutefois vous contenter de la rigueur de la transmission intégrale.
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