Essai vidéo - Hyundai i30 SW (2017) : break de charge

Dessinée, conçue et produite en Europe, la troisième génération de Hyundai i30 vient de débuter sa carrière sur le Vieux Continent avec un objectif facilement réalisable : faire mieux que sa devancière dont le succès n'a pas été au rendez-vous. Les ingénieurs et motoristes ont, en conséquence, soigné les thèmes les plus importants aux yeux de la clientèle européenne comme le design, la qualité perçue et une offre de motorisations/transmissions dans l’air du temps.

 Après un démarrage encourageant, soit le double d’immatriculations par rapport à sa devancière sur la même période, la nouvelle génération d’i30 renforce aujourd’hui son offre avec le break. Hyundai ne s’arrêtera pas en si bon chemin et renchérira même à la rentrée avec une version musclée « N » de plus de 250 ch.

Techniquement, le break gagne un peu plus de 20 cm par rapport à la berline, essentiellement sur le porte-à-faux. L’apport de ce « sac à dos » ne dénature pas la ligne conservatrice de la i 30. La face avant reste élégante, la silhouette élancée, les proportions équilibrées mais l’ensemble manque toujours de personnalité, comparé à des breaks plus audacieux comme la Seat Leon ST ou la Peugeot 308 SW.

A défaut d’être originale, l’i30 SW est pratique. Ici pas de lunette ouvrante ou de hayon électrique à ouverture mains libres, la coréenne a été conçue comme un vrai break de charge avec un seuil bas, une ouverture large et un volume de base (602 litres) qui s’approche du record de la catégorie détenu par la 308 SW (610 litres). Ce dernier peut grimper à 1 650 une fois les sièges arrière rabattus. Dommage, la manipulation ne peut s’effectuer depuis le coffre et au final la plancher n’est pas totalement plat. Toutefois, charger des objets longs et encombrants devient alors une formalité. Vous apprécierez également les rangements supplémentaires à disposition, placés sous le plancher. Ces volumes séduisants ne se retrouvent malheureusement pas aux places arrière où l’espace aux genoux est passable pour la catégorie.

Le cockpit est trait pour trait celui de la berline, moderne par le dessin mais classique dans sa conception. Un bon point pour le système multimédia au fonctionnement clair et intuitif. Les progrès enregistrés en matière de qualité perçue sont aussi au rendez-vous avec des plastiques soignés et une finition aux standards européens. L’i30 n’a désormais plus rien d’exotique et rejoint le troupeau des challengers au même titre qu’une Ford Focus SW ou une Opel Astra ST.

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Vous offrir cette carrosserie break vous en coûtera 1 000 € de plus par rapport à la berline. Hyundai a fait le choix de ne proposer que des finitions particulièrement bien équipées qui font logiquement grimper l’addition. Ainsi l’i30 SW débute à 25 050 €, soit l’équivalent d’une 308 SW de milieu de gamme (finition Allure).