L'épilogue offert par la seconde manche du mondial Superbike à Vallelunga n'aurait pas déplu au feu maître du suspens Alfred Hitchcock. Une conclusion à la hauteur d'une épreuve qui nous a livrés un duel de toute beauté entre Haga et Bayliss, sous le regard avide d'un Corser qui n'a malheureusement pas prêté assez attention à la remontée d'un Fabrizio toujours redoutable en fin de parcours.
Plus rapide le matin, Noriyuki Haga n'a laissé le soin à personne de partir avec les lauriers de la victoire de la première manche du Superbike à Vallelunga à l'heure du déjeuner. Après avoir laissé Bayliss mené en tout début d'épreuve pendant un peu plus d'un tour, il a pris ensuite les choses en main pour ne jamais se désunir malgré un Max Biaggi des grands jours collé à sa selle.
La séance de réchauffement qui ouvre un dimanche ensoleillé à Vallelunga qui va consacrer le 300ème départ de Corser dans la catégorie, alors qu'il peut aussi très bien se conclure sur la troisième couronne mondiale de Bayliss, a été dominée par un Noriyuki Haga qui a bien l'intention de se montrer devant le public transalpin, avant de monter sur un 1098 Xerox qui l'attend.
La fin de saison du mondial Superbike approchant, Vallelunga est le carrefour de toutes les tractations pour la saison prochaine. Certaines ont déjà abouti à l'image de celles entamées entre Biaggi et Aprilia, Sykes et Yamaha ou encore Hill et Honda Althea. D'autres sont encore dans les tuyaux et nourrissent les bruits du paddock.
Quelque peu effacé lors des derniers rendez vous, Noriyuki Haga s'est rappelé au bon souvenir de tout le monde en signant la pole provisoire sur le tracé de Vallelunga qui accueille le mondial Superbike ce week end. Sous la pluie, il est sorti ses tours au bon moment dominant Xaus, Bayliss et son équipier Corser, si bien que l'on retrouve deux R1 sur la première ligne ce soir.
C'est une nouvelle venue d'Outre Manche qui provoque immanquablement un effet papillon sur un marché des transferts du mondial Superbike actuellement en pleine ébullition. C'est du côté de Yamaha que vient l'effet de souffle, un blason aux trois diapasons avec qui notre Sylvain Guintoli est en négociation.
Yamaha présentant actuellement ses nouveautés 2009, l'occasion du premier Grand Prix des Etats Unis Moto GP à Indianapolis était trop belle pour rater l'opportunité d'exacerber l'arrivée de la nouvelle cuvée de la sportive des trois diapasons. Et quoi de mieux que de la flanquer des pilotes de la marque évoluant dans la catégorie reine !
Si ce n'est pas encore signé, on peut néanmoins déjà affirmer que sur le principe, les parties sont en phase. Yamaha et Sylvain Guintoli ne sont ainsi plus très loin de se retrouver par le biais du mondial Superbike, après avoir connu une période en Moto GP via Tech'3 interrompue par un départ vers une Ducati.
Cette année, vous êtes également engagé en Superbike mondial est-ce un plus dans l'optique du Bol d'Or, sachant que vous disposez d'une machine quasiment identique ? S. Gimbert : Le fait de rouler en mondial Superbike est un plus évident. Premièrement pour nous pilotes. On l'a vu au Mans.
On le sait, Sébastien Gimbert a ses jours comptés dans le mondial Superbike après que Christophe Guyot lui ait annoncé qu'il ne renouvellerait pas son contrat pour la saison 2009.
Toute l'actu par marque/modèle
SPONSORISE
