Si Donington se prépare a dignement fêté les 20 ans d'un Superbike qui a fait, sur son tracé, sa première course, le Gil Motorsport fourbit ses armes. Avec ses étonnantes ZX6-R, le team compte bien, de nouveau, tenir le haut du pavé, après la campagne victorieuse australienne.
Les deux meilleurs chronos sous la pluie, mais aussi de bons temps sur le sec, meilleurs que ceux enregistrés pendant un Grand Prix d'Espagne décevant, les troupes Kawasaki ont, semble-t-il, mis le doigt sur ce qui leur a manqué dimanche dernier, sur ce même tracé.
Au lendemain du Grand Prix d'Espagne, les écuries sont restées sur le tracé de Jerez pour continuer à travailler en vue de la prochaine épreuve turque qui aura lieu dans un peu plus de trois semaines.
Sentiments mitigés au lendemain de la manche de Jerez dans le camp français. Et, paradoxalement, le taux de satisfaction était inversement proportionnel à la valeur de la place conquise au classement général. Ainsi, si chez Tech'3 on était heureux de ses quatorzième et quinzième position, chez Kawasaki, l'amertume pointait après la treizième place de Randy.
Alors que le travail ne manque pas du côté de chez Kawasaki pour cerner véritablement le potentiel du Ninja, voilà que le blason d'Akashi se voit confronter à un coup dur. Son pilote de développement, Matsudo, âgé de 33 ans, est sur le flanc, après un gros accident la semaine dernière en test du côté du Japon.
On est loin de ce qui avait espéré par Maître Yoda, du côté de Kawasaki. Du moins, pour ce qui est de la qualif, l'annonce de la première ligne espérée et la deuxième au moins attendue de Randy relève ce soir plus du fantasme que du pronostic rationnel.
L'ambiance était morose côté Français au bilan de cette première journée espagnole. Les Kawasaki étaient d'abord loin du compte, alors qu'elles étaient arrivées à Jerez le moral gonflé à bloc.
Ce week end aura lieu à Jerez la seconde manche de la saison du Moto GP. Un deuxième rendez vous que les observateurs de la discipline attendent avec impatience pour se faire une véritable idée du potentiel des Ducati.
Cette fois, il n'y a plus de place au hasard où à la réussite. Il faudra bel et bien compter sur les Kawasaki cette saison en 600 SuperSport, et plus particulièrement sur celle de Fabien Foret. Un Foret qui, mine de rien est invaincu depuis sa pole de Phillip Island, à laquelle a succédé la victoire en course, puis, à présent, ce meilleur chrono au soir de la première séance de test à Valence.
Voilà un championnat à 29 pilotes et 5 blasons concernés qui a commencé sur les chapeaux de roues. Avec un classement général provisoire inédit, puisque Kenan Sofuoglu se révèle cette saison fort comme un Turc, au propre comme au figuré, tandis que Fabien Foret bouscule les certitudes en se positionnant comme le challenger avec une Kawasaki que l'on attendait pas au coin du bois.
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