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La présentation du millésime 2008 du mondial Superbike a eu lieu hier, 31 janvier du côté du Milan, par les pères fondateurs de la catégorie, les frères Flammini.

Après nos débuts italiens pour ce Scooter & Sexy, on passe à du gros calibre japonais avec l'un des leader des ventes en matière de gros scoot' de chez Yamaha et son Majesty. Malheureusement pour lui, il et presque transparent tant la demoiselle attire si facilement tous les regards dans ce petit espace de verdure.

Après Sepang, les teams du Moto GP se sont dirigés vers Phillip Island pour poursuivre leurs travaux. Une manœuvre sur laquelle l'écurie officielle Yamaha a néanmoins fait l'impasse, tandis que Honda a dépêché seulement Hayden, ne saisissant pas l'opportunité offerte pour le flanquer d'un testeur maison qui l'aurait peut être soulagé.

Elle reprend les lignes du premier modèle Yamaha équipé d'un moteur 4-temps, la XS-1 de 1970 qui était en son temps animée par un bloc de 650 cm3. Cette fois ci c'est un 1000 cm3 qui se loge dans le cadre de ce concept bike alliant modernité et vintage.

Si Valentino Rossi a quitté Sepang avec seulement le sixième chrono absolu et la troisième meilleure performance des Yamaha, derrière son ex équipier Edwards et la nouvelle recrue Lorenzo, il n'est pas pour autant déçu de sa nouvelle M. 1. Bien au contraire, le “Doctor” affirme avoir trouvé les bons réglages pour les conditions de course.

Kenny Foray, ci devant Champion de France de Supersport sur une Triumph Daytona, ne sera malheureusement pas du mondial 600 cette saison, alors qu'il avait pourtant démontré sur la piste ses bonnes aptitudes à maîtriser l'Anglaise lors de tests de fin d'année dernière chez Caracchi.

C'est l'autre débutant dans la catégorie reine chez Yamaha. James Toseland, double champion du Monde de Superbike, continue de découvrir son nouveau monde avec un équipier qui vient du même milieu que lui et qui a ainsi connu un parcours identique, Colin Edwards.

Système de commande des soupapes à ressorts, desmodromique ou pneumatique, moteur dit « Low Bang » ou « screamer », ce sont des termes qui font florès actuellement dans les comptes-rendus des essais d'avant saison. La conséquence d'une recherche effrénée des concurrents nippons de Borgo Panigale pour contrer une machine de Grand Prix qui les a sèchement tancés l'an dernier.

Version dite pneumatique ou ressorts classiques ? C'est le débat qui agite actuellement Honda qui a tendance pour le moment à privilégier la dernière solution, mais la discussion vaut aussi chez Yamaha qui, pour le moment, joue sur les deux tableaux pour mieux basculer définitivement vers la première option en cours de saison.

C'est la petite anecdote des derniers essais de Sepang du Moto GP, qui étaient d'ailleurs aussi les premiers de l'année. Une histoire qui aurait tendance à démontrer que la séparation technique entre les des deux motos officielles du même team Yamaha n'est pas du tout une vue d'esprit, mais qu'elle a encore un peu de mal à rentrer dans les mœurs lorsque les groupes de travail sont dans le feu de l'action.