
Ce lundi, Leapmotor a dévoilé un bénéfice net ajusté de près de 40 millions € pour le premier semestre 2025. Le partenaire de Stellantis avale les performances avec un appétit d’ogre et compte sur l'Europe pour se rassasier.
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Ce lundi, Leapmotor a dévoilé un bénéfice net ajusté de près de 40 millions € pour le premier semestre 2025. Le partenaire de Stellantis avale les performances avec un appétit d’ogre et compte sur l'Europe pour se rassasier.
En théorie, la stratégie d’assemblage de la petite microcitadine électrique Leapmotor T03 en Pologne devait lui permettre de devenir éligible au bonus écologique français tout en évitant les taxes à l’importation en Europe. En pratique, Stellantis n’a pas atteint cet objectif et renonce carrément à finaliser sa fabrication là-bas !
La micro-citadine chinoise distribuée en Europe par Stellantis n’est plus aussi intéressante qu’avant : son tarif français vient d’augmenter sensiblement même si son rapport prix-prestations reste meilleur que celui de la Dacia Spring.
L'ACTU DE LA SEMAINE EN PHOTO - La version sportive du mythique coupé allemand vit peut-être ses dernières heures équipée de son moteur atmosphérique. De son côté, la petite et plus abordable Toyota Yaris et son hybridation font merveille, sauf sur l'autoroute.
L’INFO DU JOUR. Peu onéreuse et bien équipée, la Leapmotor T03répond aux besoins d’une grande part d’entre nous. C’est grâce à des véhicules de ce genre que l’électrique prendra enfin son envol.
Alors qu’elle n’a pas réussi à décrocher le bonus écologique qu’elle espérait tant, la petite citadine chinoise dégaine une grosse remique pour piquer les clients de la Dacia Spring…et de la Citroën ë-C3 !
On ne parlera pas encore de démocratisation de la voiture électrique, mais plusieurs modèles relativement accessibles s'exposeront Porte de Versailles.
Pour l’instant, la citadine chinoise assemblée partiellement en Pologne n’apparaît pas dans la nouvelle liste des voitures électriques éligibles au bonus écologique. Les communicants de Stellantis nous affirment « ne pas savoir si elle y aura droit » alors que la décision de l’Ademe aurait dû être connue à la fin du mois dernier.
La loi du marché automobile, c’est comme celle la jungle : lorsqu’un énorme groupe décide de manger une toute petite société française dont la stratégie intéresse, il n’y a vraiment aucune pitié.
Sur le papier, la citadine chinoise électrique distribuée par Stellantis casse tous les standards et surclasse largement la Dacia Spring. A condition que le groupe respecte une promesse importante.
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