Salon de Francfort 2017 - tout savoir sur le Volkswagen T-Roc
Alexandre Bataille , mis à jour
Volkswagen renforce son offre sur le marché juteux des SUV avec le T-Roc. Le nouveau venu, à cheval entre deux catégories, donne un coup de fraîcheur à la marque. Sur le papier, il a le pedigree d’un futur best-seller. Revue complète du nouveau SUV allemand.
A près de 30% du marché, la demande en SUV n’a jamais été aussi forte en Europe. Présent jusqu’ici avec le Tiguan et le Touareg, le géant allemand renforce aujourd’hui son offre par le bas, avec le T-Roc. Ce tout nouveau venu au sein du catalogue se positionne à cheval entre deux catégories : celle des SUV urbains où il n’est pas encore présent, et celui des SUV compacts où le Tiguan évolue.
A l’heure où l’on classe encore la concurrence par taille, le T-Roc (4, 23 m) est en effet trop long pour concurrencer un Captur et trop court pour inquiéter (quoique) un Kadjar ou un Peugeot 3008. Le seul protagoniste à évoluer entre deux eaux, à l’heure actuelle, est l’Opel Mokka, dont les ventes cartonnent sur le Vieux Continent. Un bon signe pour le T-Roc qui viendra ratisser une clientèle large, en attendant l’arrivée en 2019 d’un renfort de poids : le T-Cross. Il s’agira d’un vrai SUV urbain concurrent des Renault Captur et Peugeot 2008.
En attendant, la gamme se complète petit à petit avec des efforts apportés en matière de style. Exit, le design consensuel avec une énième calandre de Golf retravaillée. Le centre de style dirigé par Klaus Bischoff a poursuivi dans la lignée de l’Arteon. On est certes déçus par rapport au concept présenté auparavant, mais le T-Roc apporte un peu de renouveau, ne serait-ce que par sa silhouette de coupé, ses voies larges et son centre de gravité bas qui le positionnent comme un modèle à « consonnances sportives ». La face avant affiche davantage de caractère et se matérialise par une grille de calandre en V avec des phares LED à double optique.
Comme sa cousine, l’Audi Q2, avec laquelle il partage la même plateforme (MQB), le T-Roc affiche une silhouette de coupé avec une ligne de toit fuyante et un montant C en forme d’aileron de requin. Cette impression est renforcée sur les versions bicolores. La partie arrière profite quant à elle de tout nouveau et spectaculaires feux 3D à LED. Enfin, le constructeur a mis l’accent sur la personnalisation. Ici le toit, les montants et les rétroviseurs sont proposés en trois couleurs auxquels s’ajoutent onze teintes extérieures et plusieurs coloris de jantes.
A bord, le SUV reprend l’esprit de la nouvelle Polo. A savoir un intérieur « digitalisé » qui associe un cockpit 100% numérique (option) et un écran multimédia tactile de série pouvant aller jusqu’à 8’’. Naturellement et selon le niveau de finition choisi ce dernier est totalement connecté et propose des services en ligne. D’autres fonctions apparaissent comme le chargeur de smartphone par induction, le service d’appel d’urgence, l’appel de dépannage, etc. Comme sur la Polo, le tableau de bord horizontal peut aussi s’agrémenter de placages et de selleries aux coloris personnalisables (4 au total). Une touche de fun pour une voiture qui devrait toucher une clientèle jeune.
Jeune, certes, mais aussi familiale puisque Volkswagen n’a pas mégoté sur l’espace à bord. Malgré son gabarit compact, le T-Roc offre pas mal d’espace aux places arrière (pour deux passagers) avec suffisamment d’espace à la tête malgré ce design de coupé. Et surtout un volume de coffre plutôt bon. En effet ce dernier atteint 425 litres de base, soit bien plus que celui de l’Opel Mokka X (360 litres) de même dimension et presque autant qu’un Nissan Qashqaï (430 litres) qui mesure 20 cm de plus. Les trois dossiers des sièges arrière peuvent être rabattus individuellement ou complètement, ce qui dégage une surface de chargement plus longue.
A son lancement, le T-Roc proposera 6 motorisations essence et diesel, toutes suralimentées avec des niveaux de puissance qui s’échelonnent de 115 à 190 ch. Les blocs les plus puissants pourront bénéficier d’une boîte à double embrayage DSG7 et d’une transmission intégrale 4Motion. Le T-Roc compte bien assumer son physique de sportif en proposant plusieurs aides à la conduite spécifiques comme un châssis piloté et une direction progressive issue de la Golf GTI. Enfin et selon la finition choisie (3 niveaux) l’offre pourra s’enrichir de l’aide au maintien dans la voie, de la détection des piétons avec freinage d’urgence en ville, du régulateur adaptatif, de la lecture des panneaux, de la caméra de recul, de la surveillance des angles morts et de l’assistant de conduite dans les bouchons.
A partir de 22 000 € dès Janvier 2018
Ces technologies ajoutées aux nombreuses possibilités de personnalisation et aux différentes propositions de moteurs/boîte risquent fort de faire grimper l’addition qui devrait démarrer pour le marché français aux alentours des 22 000 €. Le nouveau Volkswagen T-Roc sera ouvert à la commande au mois de novembre pour des premières livraisons attendues en janvier 2018. Le SUV allemand fera sa première apparition publique au prochain salon de Francfort.
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