Quelle Renault Mégane choisir ?
Paul Pellerin , mis à jour
Avec la Mégane, Renault ne fait pas les choses à moitié. Avec quatre finitions, plus une Business réservée aux entreprises, trois blocs essence et trois Diesel, la multitude des versions de cette auto a de quoi donner le vertige. Afin de vous aider à trouver la Mégane qui correspondra le plus à vos besoins, voici le guide d’achat : quelle Renault Mégane choisir ?
Quatrième du nom, la nouvelle Renault Mégane est bien née. Un style original et moderne, une offre pléthorique d’équipements de confort et de sécurité, un comportement routier sans reproches, elle devient l’une des références de la catégorie des berlines compactes. Elle est l’égale des Peugeot 308 et Volkswagen Golf, stars du secteur. Pour combattre ces deux stars, le Renault Mégane ne fait pas dans la dentelle et affiche un style beaucoup plus original que ses deux concurrentes. Que l’on aime ou pas, il faut bien reconnaître que la Mégane ne manque pas de caractère avec sa face avant inspirée de celle de la Talisman. Ce large logo au centre d’une calandre massive, des feux de jours à leds en forme de “C“ qui renforcent le regard de la belle, un capot nervuré, des épaulements marqués et à l’arrière de grands feux qui couvrent pratiquement la largeur du véhicule. La Mégane ne “fait pas semblant“ aussi en ce qui concerne sa dotation de série et dès l’entrée de gamme on a droit à la climatisation manuelle, le Bluetooth, le régulateur/limiteur de vitesse, la radio, les vitres avant électriques…
Au fil des finitions et selon les options choisies, on peut disposer de tout un tas d’équipements high-tech : alerte de franchissement involontaire de ligne, clim. Automatique, frein de parking électrique, freinage anticollision, Hi-Fi Bose, lecture des panneaux, système quatre roues directrices 4Control… De quoi placer la Mégane au même niveau, voire au-dessus, de ses principales concurrentes en matière d’offre d’équipement. Sous le capot, on a aussi le choix avec trois blocs essence (1.2 TCe de 100 et 130 ch, 1.6 TCe de 205 ch) et trois Diesel : 1.5 dCi de 90 et 110 ch, 1.6 dCi de 130 ch). Une offre qui sera prochainement augmentée avec l’arrivée d’un diesel de 165 ch, puis d’une version RS de 300 ch et d’une ou plusieurs motorisations hybrides (hybride “léger“ Diesel et rechargeable essence). Ces blocs peuvent recevoir une transmission manuelle à six rapports ou la boîte EDC à six ou sept vitesses selon la motorisation choisie.
Grâce à une “base“ dynamique, une baisse de poids (90 kg en moyenne) par rapport à la précédente génération, la Mégane est plus performante et affiche un comportement routier de haut niveau. La direction est précise, la prise de roulis maîtrisée, on est proche de ce distille la Peugeot 308, sa concurrente directe. La Renault est très homogène mais le plaisir de conduite est un peu en dessous de celui que l’on a au volant de la Peugeot. En revanche, la Renault est un peu plus confortable et mieux insonorisée que la berline du Lion. Pour ce qui concerne les tarifs de la Mégane, ils sont conformes à ce qui se pratique dans la catégorie. Proche des Peugeot 308 et VW Golf, elle est dans ce domaine de jeu mis en échec par l’Opel Astra qui affiche des prix plus attractifs.
La Renault Mégane au quotidien
À bord, on en terrain connu et la planche de bord est identique à celle de la Talisman. En haut de gamme (Intens et GT) on a droit à une présentation plus flatteuse avec le système R-Link 2 et son écran multimédia 8,7 pouces implanté verticalement . On peut même disposer de l’affichage tête haute en option. Les commandes tombent parfaitement sous la main, le système R-Link 2 est intuitif et la qualité est en hausse. On note des efforts sur les assemblages et sur la présentation avec des petites touches de chrome bien sympathiques.
Le confort est bon, l’insonorisation est correcte mais l’on est un peu déçu par l’espace intérieur. Malgré des cotes extérieures importantes, la place dévolue aux passagers de la banquette arrière est inférieure à ce que l’on trouve dans une Opel Astra. Même constat au niveau du volume de chargement, avec 384 litres la Mégane est en retrait de bien des concurrentes et de plus, la marche intérieure importante ne facilite pas le chargement du coffre.
La Renault Mégane en dix points
Berline compacte cinq portes, cinq places (existe aussi en variante break Estate. Elle sera lancée cet été)
Dimensions (L x l x h en mètres) : 4,36 x 1,82 x 1,45
Diamètre de braquage : 11,8 m
Volume de coffre mini : 384 litres
Volume de coffre maxi : 1247 litres
Moteurs essence : 1.2 TCe de 100 et 130 ch, 1.6 TCe de 205 ch
Moteurs Diesel : 1.5 dCi de 90 et 110 ch, 1.6 dCi de 130 et 165 ch
Finitions : Life, Zen, Business, Intens et GT
La finition GT (16 TCe de 205 ch et 1.6 dCi de 165 ch) est disponible avec le système 4Control (quatre roues directrices)
Tarif : à partir de 18 200 € (Diesel : 22 100 €)
La Renault Mégane face à la Peugeot 308
Nouvelle référence de la catégorie, la Peugeot 308 peut trembler face à la Renault Mégane. Car la berline compacte du Losange ne se laisse pas faire. Si la Peugeot 308 l’emporte d’une courte tête dans le domaine du plaisir de conduite, c’est parce que son châssis est plus dynamique que celui de la Renault. La Mégane prend le dessus sur le plan du confort et de l’insonorisation mieux maîtrisée. Elle est au-dessus de la “lionne de Sochaux“ en ce qui concerne son offre d’équipement avec des aides la conduite que ne possède pas la 308. Mais elle fait payer cher ses prestations. Là où la Mégane laisse un peu de terrain à la 308, c’est sur les aspects pratiques. La 308 est plus habitable et elle dispose d’un volume de chargement plus important. Le coffre est également plus facile à charger grâce à une hauteur de seuil moins importante. Quoi qu’il en soit, nos deux protagonistes sont très proches l’une de l’autre. Au point que lors de notre dernier comparatif nous n’avons pas réussi à les départager. Retrouvez ce comparatif ici.
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