Renault ne compte pas prendre le contrôle de Nissan et Mitsubishi
Alors qu'il travaille à un rapprochement des marques de l'Alliance, Carlos Ghosn a précisé que Nissan et Mitsubishi ne deviendraient pas des filiales de Renault.
Carlos Ghosn vient d'être reconduit à la tête de Renault. Mais le gros chantier qu'il va devoir gérer dans les années à venir concerne l'Alliance. La nomination d'un numéro 2 pour le Losange, Thierry Bolloré, va d'ailleurs lui permettre de se libérer du temps pour l'Alliance.
Certains diront qu'il aurait déjà pu passer la main de Renault, mais l'État était favorable à une stabilité pour justement faciliter le rapprochement avec Nissan et Mitsubishi. Un dossier complexe, qui suscite interrogations et inquiétudes.
Pour gagner en puissance dans un milieu de plus en plus concurrentiel, où les coopérations se multiplient, tout le monde s'accorde à dire qu'il faut rapprocher les parties française et japonaise. Mais sur la forme, c'est encore le grand flou. La rumeur de la grande fusion a déjà été démentie.
Carlos Ghosn vient aussi de dire non à un autre scénario, celui où Renault prend le contrôle de Nissan et Mitsubishi. Lors de l'assemblée générale de Mitsubishi Motors au Japon, il a déclaré face aux actionnaires : "Quiconque demandera à ce que Nissan et Mitsubishi deviennent des filiales à 100 % de Renault a zéro chance de parvenir à ses fins".
Un projet qui semblait du départ peu probable, dans la mesure où du côté de Nissan on s'agace de la dominance de Renault alors que la marque asiatique vend davantage et est mieux implantée à l'international. Le gouvernement japonais veut voir les forces se rééquilibrer. De plus, c'est Nissan qui a pris une part de Mitsubishi.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération