2. Sur la route – Un châssis profondément revu et une isolation soignée
Ce qui frappe dès les premiers mètres à bord de ce Classe X, c'est le travail extrêmement important que Mercedes a réalisé en matière d'isolation : il règne à bord un silence de cathédrale qui n'a rien à envier aux berlines de la marque, ce qui n'était pas une mince affaire à accomplir tant le 2.3 aime faire entendre sa voix rugueuse et le profil de pick-up taillé à la serpe déplace de l'air.
Sur la route, on se rend bien vite compte que si le Mercedes n'a pas de lame arrière mais des ressorts hélicoïdaux, on a quand même un bon vieux châssis en échelle et un train arrière rigide, ce qui est certes parfait pour emmener des charges lourdes, mais impose un minimum de réserve à vide sur la route, d’autant plus qu'il est par défaut propulsion, avec une transmission intégrale enclenchable manuellement. Il se montre cependant sensiblement plus dynamique que ses cousins de chez Nissan et Renault, grâce à ses voies plus larges et des suspensions plus fermes qui limitent grandement le roulis sans pour autant entamer le confort.
Malgré ses origines roturières, le 2.3 dans sa version biturbo 190 ch sur notre modèle d'essai se montre parfaitement à l'aise pour déplacer les 2 234 kg à vide de l'ensemble, ce qui ne se reflète pas forcément dans le 0 à 100 km/h donné pour 11,8 s avec la transmission intégrale mais surtout dans les reprises où les 450 Nm font merveille. Il a aussi comme qualité de se montrer plutôt sobre vu le profil de l'engin, avec 10 l/100 km de moyenne constaté au terme de notre essai réalisé pourtant sur le réseau routier corse particulièrement accidenté.
Et puisqu'on est dans le sujet, le Classe X se montre aussi tout à fait agile en dehors du bitume où il peut compter sur sa gamme de vitesses courtes pour grimper aux arbres et sur son limiteur de vitesse DSR pour en redescendre.
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