2. Sur la route – un peu plus souple que le coupé mais presque aussi réjouissante
Notre modèle d'essai est équipé du 2,0 TFSI dans sa version développant 252 ch de 5 000 à 6 000 tr/min et 370 Nm de 1 600 à 4 500 tr/min à travers la boîte double embrayage S tronic à sept rapports puis la transmission intégrale Quattro, le tout dans une finition S line. C'est exactement la même combinaison que nous avions eue il y a un an pour l'essai de l'A5 Coupé, ce qui permet de comparer précisément les deux modèles. 225 kg séparent les deux, un écart conséquent qui se paie par une demi-seconde de plus requise pour atteindre les 100 km/h depuis l'arrêt, mais qui se ressent peu au volant. Ce moteur se montre des plus volontaires, réactif et punchy, mais manque un peu de caractère, un défaut commun à la grande majorité des 2,0 turbo de la catégorie.
En tout cas moins qu'en virage. Le poids supplémentaire ainsi que des suspensions manifestement plus souples que sur le coupé se traduisent en effet par des mouvements de caisse plus marqués en courbe. On constate aussi quelques vibrations signalant que la caisse travaille un peu plus, mais on retrouve quand même un dynamisme proche de celui du coupé, avec le même équilibre étonnant, le Quattro envoyant par défaut 60 % du couple aux roues arrière, une véritable agilité et un authentique plaisir de conduite. Comme pour le coupé par contre, la direction à assistance électromécanique se montre légère et précise mais manque un peu de remontées d'information. Au final, la BMW Série 4 Cabriolet garde encore l'avantage dans ce domaine, mais l'Audi a sans doute réalisé de grands progrès.
Et cela ne s'est pas fait aux dépens du confort, puisque notre modèle, bien aidé par sa suspension pilotée, digérait sans peine les routes toscanes au goudron à la qualité parfois discutable. Décapotée sur nationale avec les quatre vitres relevées, les mouvements d'air sont suffisamment contrôlés pour pouvoir tenir une conversation avec le passager sans avoir à hausser le ton, et les voyageurs aux longs cours cheveux au vent sur autoroute pourront compter sur le très efficace filet coupe-vent, une option à 425 €. Ce dernier condamne cependant les places arrière mais dispose d'un rangement dédié sous le plancher du coffre n'entamant pas le volume de chargement. Capotée, on n'atteint évidemment pas le silence du coupé, mais les bruits aérodynamiques sont réduits au minimum.
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