2. Sur route : mollassonne
La Lexus GS est la seule berline premium du marché à proposer deux moteurs hybrides : 300h et 450 h. Notre version d’essai 300h est certainement le choix le plus judicieux au sein du catalogue. Avec son 4 cylindres essence associé au moteur électrique, elle se positionne comme modèle d’accès à la gamme, devant le V6 de la 450h. Elle octroie un bonus écologique de 750 € grâce à son statut de véhicule hybride (émissions contenues à 104 g de CO2/km) et surtout elle bénéficie d’une exonération de la TVS (taxe sur les véhicules de société) durant 2 ans. De sérieux atouts qui ne laisseront pas les gestionnaires de flotte insensibles.
Cette propulsion, pas sportive pour un sou, invite à une conduite souple et coulée. Le silence de fonctionnement est religieux durant les démarrages 100 % électriques et l’association entre les deux mécaniques (thermique/électrique) imperceptible pour le conducteur. En revanche, difficile à croire que 223ch sont présents au train arrière tant la transmission automatique CVT bride le plaisir de conduite. Pire, le mode Sport censé être plus réactif rend la mécanique poussive. La consommation réelle flirte davantage avec les 8l/100 km que les 4,4 l/100 km annoncés par le constructeur. Cette GS300h s’apprécie à un rythme de sénateur. Le calibrage des suspensions pilotées (à 3 modes) et l’excellente insonorisation de l’habitacle invitent davantage à avaler les kilomètres en ligne droite qu’à enchaîner les courbes serrées.
La version 450h, équipée d’un V6 et de roues arrière directrices, est basée sur la même architecture. Elle développe une puissance cumulée de 345 ch. Cette version plus agréable à la conduite s’expose (en puissance comme en prix) davantage à la concurrence des premiums allemands comme les prochaines Mercedes Classe E, Audi A6 et BMW Serie 5 hybride.
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