2. Sur route : une valeur sûre
La griffe Vignale est compatible avec la majorité des motorisations (essence et diesel) et notamment le brillant 3 cylindres essence Ecoboost décliné en trois niveaux de puissance (100, 125 et 140 ch), celui de notre essai. Testé ici dans sa définition la plus petite, il fait partie des meilleurs élèves du marché aux côtés du TSi du groupe Volkswagen. Parfaitement équilibré, il distille son peps naturel avec linéarité et discrétion en phases d’accélération. Le conducteur a suffisamment de ressource sous le pied droit pour envisager une conduite sereine dans toutes les situations (routes secondaires et autoroutes).
Toutefois son agrément est pénalisé, ici, par la boîte automatique à convertisseur de couple qui l’accompagne. A noter que la boîte à double embrayage, Powershift, développée par Geitrag et utilisée notamment par Renault avec la Clio 4, disparaît totalement de chez Ford. Pourtant nouvelle et développée en interne, cette boîte s’illustre par sa lenteur dans les passages de rapports et son manque de fluidité. Si on la compare à la bonne boîte EAT6 de la Peugeot 208, le constat est flagrant. Préférez-lui la boîte mécanique. L’appétit de l’Ecoboost n’est pas le plus prononcé du marché mais reste toutefois élevé avec une moyenne de 6,8 l/100 km relevée lors de notre essai.
Côté châssis, Ford a capitalisé sur une bonne base en revisitant les soubassements de la précédente génération. La citadine est agile, sa direction est précise et tranchante, les appuis en courbe sont solides et elle reste en prime l’une des rares à offrir un vrai ressenti au volant. La Fiesta était l’une des meilleures élèves de la catégorie, elle en devient pratiquement la référence aux côtés de la Peugeot 208 et de la nouvelle Volkswagen Polo. Même constat en ce qui concerne la sécurité active et les aides à la conduite qui sont les plus poussées de la catégorie.
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