Le public espagnol n'est déjà pas venu pour rien sur le tracé de Valence puisqu'il a déjà eu l'occasion de fêter la victoire de l'un des leurs, le tout frais Champion du Monde Julian Simon. Une fois encore, le pilote Aspar a dominé son équipier Bradley Smith qui peut considérer son binôme comme une malédiction, puisqu'il l'a une fois encore battu dans les derniers moments d'une course.
Toute l'actualité GP Espagne
Sur une piste froide, Casey Stoner a encore dominé le plateau en évoluant toujours sous la barre des 1'33 au tour, si bien que l'on se demande qui sera en mesure de le battre en course cet après-midi.
La dernière épreuve GP250 de l'histoire du quart de litre s'élancera sans l'auteur de sa position de pointe, Alex Debon. L'Espagnol ne fera pas son 139ème Grand Prix et n'honorera donc pas plus sa quatrième pole de carrière à cause d'une chute hier à la fin de son tour de qualification qui lui a causé un traumatisme thoracique et quatre côtes fracturées.
Sous un soleil qui a néanmoins du mal à réchauffer la piste de Valence, Marquez a signé le meilleur chrono de la dernière séance avant le grand saut dans le dernier Grand Prix de l'année, qui sera aussi l'ultime pour une usine KTM qui quittera les paddocks ce soir.
C'est validé ! La Commission des Grands Prix a fait sa petite Révolution à Valence en s'accordant sur le fait que les 800cc ne survivraient pas à leur échéance fixée jusqu'en 2012. Une fois la saison 2011 terminée, ils entreront donc dans l'histoire et laisseront la place à des 1 000cc.
Optimiste le premier jour, meilleur temps le matin du second, Mike Di Meglio était sur une pente ascendante au moment d'entamer la dernière qualification du GP250. Las ! Il ne s'en est fallu que de quelques minutes pour que cet élan soit brisé, puisque notre Français s'est retrouvé les quatre fers en l'air, après avoir commis, selon son propre aveu, une bévue: « Cette chute est vraiment dommage.
Jorge Lorenzo a comme qui dirait son séant entre deux selles. D'une part, il veut bien faire devant un public qui attend d'abord une victoire, mais d'un autre côté, il tient vraiment à cette étiquette de vice-champion du monde.
Il était venu à Valence pour célébrer son titre acquis lors du dernier rendez-vous du Moto GP à Sepang. Mais jusqu'à présent, il doit se contenter d'un relatif anonymat sur la piste, dominé qu'il est par les trois autres de la bande des quatre qui règne sur l'élite.
Par deux fois en trois séances, dont celle de la qualification, Dani Pedrosa a dominé les deux sociétaires Yamaha. De quoi être satisfait et envisager l'avenir avec optimisme, sauf que devant, il y a ce diable de Casey Stoner qui semble évoluer sur une autre planète sur ce tracé Ricardo Tormo.
« Ô rage, ô désespoir » pourrait dire ses adversaires qui constatent depuis le début du meeting de Valence que Stoner est rapide comme l'éclair. Et c'est bien la foudre qui s'est abattue sur le paddock lorsque l'Australien a avoué qu'il avait signé sa position de pointe avec des gommes durs.