Audi a toujours montré son attachement au sport mécanique en famille en présentant depuis de nombreuses années des évolutions break de ses modèles les plus survoltées.
Mieux encore, on se rappellera que les RS2 développées avec Porsche et les RS4 de la génération précédente à laquelle Cosworth avait participé n’étaient livrables que sous cette forme. La version découvrable est par contre plus surprenante, puisqu’il s’agit d’une première : aucune RS n’avait pu jusqu’ici être dégustée les cheveux au vent, probablement pour laisser à la science le temps de pouvoir découvrir une colle pour postiche suffisamment puissante.
Esthétiquement, ne vous attendez pas à être surpris par rapport à la berline RS4, puisque l’Avant et le cabriolet lui empruntent toute sa face avant très agressive avec son spoiler ramasse-miettes et ses grilles nid d’abeille qui faisaient sa particularité, en y ajoutant les ailes larges. A l’arrière, ils gardent aussi la partie supérieure du reste de leur gamme respective, le pare-chocs intégrant par contre les deux larges sorties ovales. Déception donc, le cabriolet aurait aussi mérité le joli aileron intégré de la berline pour lui donner un peu plus de caractère.
L’Avant, une familiale délurée
Avec seulement 60kg supplémentaires (1710 contre 1650), difficile de pouvoir faire la différence au volant entre la berline et l’Avant sans regarder dans le rétroviseur pour voir si vos enfants sont toujours là. Le comportement et les performances sont effectivement presque identiques, la familiale ne concédant qu’un dixième à la berline dans la discipline du 0 à 100km/h avec 4.9s et trois dixièmes dans celle du 0 à 200 km/h avec 16.9s. Comme souvent chez Audi cependant, elle perd bien plus largement dans un domaine qu’elle devrait pourtant remporter haut la main : la capacité de son coffre. En effet, la berline avoue un volume de 460 litres quand l’Avant n’en dispose que de 442. Cherchez l’erreur.
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