Pour cet essai, nous avons choisi le diesel de puissance intermédiaire à savoir le D3 qui développe 163 ch et vient donc s’intercaler entre le 115 ch (version DRIVe qui ne rejette que119g/CO2 /km) et le D5 fort de 205 ch.
L’un des principaux intérêts de ce moteur est son architecture car il s’agit d’un 5 cylindres, un choix relativement rare à l’heure actuelle qui se caractérise par certains traits de caractère comme une sonorité spécifique plaisante et insolite. Fort d’un couple très correct de 400 Nm, ce D3 se révèle toutefois légèrement creux en dessous de 1 500 tr/min et sa boite nous est apparue un peu trop molle pour adopter vraiment une conduite sportive. Il affiche pourtant des performances loin d’être ridicules avec un 0 à 100 km/h abattu en 9,4s et une Vmax de 220 km/h. Toutefois, sur longues distances, ce moteur se révèle séduisant sur la durée en raison de sa discrétion dans la plupart des situations et notamment à vitesse stabilisée où il se montre quasi imperceptible. En revanche, durant notre essai de plus de 1 500 km très diversifié (autoroutes, départementales de montagne, ville, etc.) , il s’est avéré assez glouton avec une moyenne de 8 l/100 km, très largement supérieure à celle annoncée par le constructeur, un mal que nous avions déjà constaté lors de l’essai de la berline. Heureusement, le V60 se rattrape en partie par une absence de malus avec des rejets de CO2 de 144 g/km.
Comme sur la berline, le V60 bénéficie d'un comportement nettement plus dynamique qu’à l’accoutumé chez Volvo. Doté du châssis sport de série, ce break donne à son conducteur la possibilité de choisir la consistance et l’assistance de la direction (selon 3 modes). Chacun trouvera donc son bonheur. Celle-ci est précise et relativement informative. Les mouvements de caisse sont plutôt bien maîtrisés mais on reprochera surtout la fermeté de l’amortissement qui était accentué par les jantes 18 pouces qui équipaient notre modèle d’essai, ce qui dégrade tout de même le confort qui était déjà à la base largement inférieur à celui d'une Citroën C5.
En essence, 4 motorisations au choix: le T3 (150 ch),le T4 (180 ch), le T5 (240 ch) et le T6 de 304 ch qui vient chapeauter la gamme. Avec ses 304 ch et son couple de 440 Nm, cette version est uniquement disponible en 4 roues motrices avec la boite Geartronic. Pour puristes, uniquement.
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