Plusieurs voies sont explorées pour l’instant, avec des succès qui restent cependant encore à prouver. Les deux tendances les plus marquées sont l’E85, dont le taux d’octane le ferait passer pour un carburant de course écolo et à prix d’ami, et le tout-électrique, avec son couple constant atteignant des valeurs terrifiantes.
Parmi les bolides s’abreuvant d’E85, outre la gamme Saab dans son ensemble, le fer de lance est sans aucun doute l’effrayante Koenigsegg CCXR, dont le V8 4.7l, bien aidé par deux compresseurs soufflant à 1.5 bars, atteint la bagatelle de 1018 chevaux et 1060 Nm. De quoi atteindre 100km/h en 3.2s et dépasser les 400km/h…
Cependant, l’E85 tant à la mode l’année dernière a vu ces derniers temps son image de carburant miracle bien écorné. Accusés d’être cher et même d’affamer le monde pour des taux d’émission en baisse de façon anecdotique, ces problèmes majeurs devraient cependant être résolus avec l’arrivée des agrocarburants de seconde génération conçus notamment à partir de déchets végétaux.
Du côté des amoureux de la fée électricité, deux acteurs principaux se démarquent dans le domaine de la voiture de sport : Venturi et Tesla.
Le premier propose depuis quelques années la Fétish, un joli roadster dont une nouvelle version appelée VM300 équipée d’un moteur électrique à la puissance supérieure à 300ch sera exposée au prochain Mondial de l’Auto de Paris.
Plus jeune dans le domaine, l’américain Tesla propose pourtant son Roadster basé sur un châssis de Lotus Elise de façon plus concrète, proposant ses voitures à l’essai et la produisant à un prix bien plus abordable (99 000€ HT). Disponibles aux USA pour l’instant en version 245ch et bientôt avec 300ch pour les européens, la Tesla Roadster ne manque pas de charme et ne nécessite que 4s pour passer de 0 à 100.
Outre les problèmes récurrents de l’autonomie, du poids des batteries et du bruit absent pourtant difficilement inconciliable avec une voiture au tempérament sportif, les deux plus gros soucis concernant les voitures électriques restent la production et le recyclage des batteries dont elles ont besoin, ainsi que de l’origine même de l’électricité qu’elles consomment, provenant en majorité en France de centrales nucléaires aux déchets pas particulièrement réjouissants écologiquement.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération