Si Lexus annonce que la CT 200h Full Hybrid repose sur une nouvelle plate-forme, elle ressemble furieusement à celle de l’Auris, à l’exception du train arrière à double triangulation plus sophistiqué et d’une rigidité de caisse apparemment encore améliorée. Le typage du châssis incite à une conduite dynamique et tout en restant sain et très sûr, le comportement gagne en agilité et en efficacité pour les deux versions que nous avons essayés, toutes deux chaussées en 16 pouces. Un joli potentiel qui fait regretter le manque de ressources de la « mécanique », inférieures à celles d’un Diesel de 140 chevaux à fort couple. Bon controle du roulis et amortissement très convenable à haute et moyenne vitesse, sans pompage à l’avant quand on élève vraiment le rythme de conduite.
Plus satisfaisant également que sur les deux Toy vertes, la direction de la Lexus offre un ressenti plus naturel et un déphasage moindre entre l’injonction au volant et l’inscription de l’auto- en conduite rapide sur route sinueuse, malgré une assistance qui durcit exagérément la direction en mode Sport. En revanche, l’attaque à la pédale de frein de la CT 200h et les variations de l'intensité du système de récupération d'énergie nous ont plus perturbé que sur la Prius ou l’Auris HSD. Enfin, si certains apprécieront le confort de suspension assez ferme, le filtrage des inégalités de la chaussée à base vitesse est perfectible. Toutefois, malgré un effort d’insonorisation remarquable, le moteur et la fausse boite CVT se font toujours remarquer en fortes accélérations.
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