7. À retenir : faute de grives, on mange du merle...
À la question posée en préambule, on ne peut que répondre par la négative. Non, la GSi n'égale pas l'OPC. Une évidence d'ailleurs. Et c'était attendu. Mais c'est surtout que du coup, elle ne peut plus prétendre être un porte-drapeau pour la gamme Corsa. Tandis que les Renault Clio ont leur R.S., les Peugeot 208 leur GTI, les Ford Fiesta leur ST, la Corsa doit se contenter d'un label certes évocateur et sportif, mais moins prestigieux.
Ce n'est pas une mauvaise auto, entendons-nous bien. Loin de là. Mais on regrette désormais de ne pouvoir exploiter un tel châssis avec un moteur aussi "gentil". Cette GSi pourra donc satisfaire un couple ou un(e) conducteur(trice) en quête de quelques sensations lors des balades dominicales, mais cela s'arrête là.
Et nous de regretter qu'Opel n'ait pas eu dans ses tiroirs une plateforme plus légère. Car le problème est là. La Corsa OPC consommait et rejetait autant à cause de son poids. C'est ce qui l'a tuée, malus de plus en plus durs aidant. Gageons qu'avec le désormais définitif partenariat avec PSA, elle reviendra bientôt avec une nouvelle plateforme, 200 kg de moins, et des émissions de CO2 raisonnables qui lui permettront d'exploiter à nouveau un moteur plus puissant.
En attendant, comme on dit, "faute de grives, on mange des merles".
Caradisiac a aimé
- Le châssis repris de l'OPC, remarquable d'équilibre et d'efficacité
- Les pneus Michelin Pilot Sport 4, au grip exceptionnel
- Le look évocateur
- L'équipement fourni
Caradisiac n'a pas aimé
- Le moteur trop linéaire et manquant de punch sur les rapports supérieurs
- L'ESP non désactivable
- La consommation élevée (due au poids élevé)
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