Trop proches, Seat, Volkswagen et Skoda ? C'est en tout cas ce qui ressort des échanges actuels entre les membres de la direction du groupe Volkswagen, certains étant agacés par les avantages des autres. Le grand patron tient déjà à mettre un terme aux tensions en diversifiant les trois marques généralistes, qui pourraient du coup occuper des terrains différents.
Citroën annonce avoir déjà enregistré 6 000 commandes en France, alors que le véhicule est arrivé dans les concessions il y a quelques semaines seulement. La version haut de gamme est plébiscitée, la carrosserie bicolore l'est moins.
La vie de groupe a des avantages mais aussi ses inconvénients. Surtout lorsque l’un des membres semble plus profiter du système que les autres tout en privilégiant d’abord ses origines plutôt que sa nouvelle identité. C’est le cas actuel de Skoda qui est carrément la deuxième marque la plus rentable de Volkswagen. Elle bénéficie de la technologie des Allemands mais produit avant tout en République tchèque, un fonctionnement qui lui permet de revendiquer un joli chiffre d’affaires. Et ça agace en Allemagne.
En 2004, Renault a osé proposer une voiture low-cost, la Dacia Logan. C'était le début d'une aventure pleine de réussite, que l'on résume en cinq chiffres clés.
La vente en ligne intéresse de plus en plus de constructeurs qui tentent cette approche numérique de la commercialisation. Un passage qu'empruntera également Volkswagen qui annonce par la même occasion vouloir réduire son nombre de concessionnaires pour augmenter les rentabilités.
L'actualité au sein du groupe Volkswagen semble quelque peu électrique ces derniers temps entre l'annonce faite par Porsche pour les moteurs diesels et la volonté de Volkswagen de limiter l'avantage de Skoda, notamment sur la main d'oeuvre. Le patron du constructeur a cependant annoncé ce matin que la production resterait en République Tchèque.
Le Brexit et l'incertitude autour de la politique et de l'économie amènent les Anglais à redoubler de prudence avant d'envisager un achat automobile. Cela s'en ressent clairement dans les ventes puisque le mois de septembre est le sixième consécutif de baisse après une période faste.
Avec le dieselgate et le développement de technologies coûteuses, comme l'électrique, Volkswagen fait face à d'importantes dépenses. La concurrence de Skoda serait mal vue, notamment à cause de l'avantage de la main d'oeuvre moins chère pour la marque tchèque. Volkswagen songe à faire payer plus cher Skoda pour l'accès aux technologies du groupe.
Les immatriculations sont orientées à la hausse, avec + 1,1 %, soit 170 652 ventes. Renault est leader mais en petite forme. Peugeot se porte bien tandis que Mercedes surperforme. Volkswagen et DS plongent. Côté modèles, le Captur est enfin boosté par son restylage.
Pour la première fois depuis 2009, il s'est vendu plus de voitures à moteur essence que de diesel en Europe de l'Ouest. Les chiffres français illustrent parfaitement le désamour pour le gazole.
Rechercher par sous-rubrique dans Economie / Politique